posté le 29-03-2013 à 12:08:28
Ces quelques bouquets ........
LE CHARME DES BOUQUETS DE FLEURS
Un air de gaieté à ce Printemps ,
malgrè la pluie qui a décider de rendre ce week end un peu tristounet , avec ces superbes bouquets de fleurs qui ne peuvent que donner du baume au coeur, une pincée de joie , une douce lumière parfumée qui égayent les heures,
les gouttes de pluies ne sont plus qu'une multitude de pétales aux couleurs tendres qui se déposent un à un sur le sol..........................
Une aube de douceur s'éveille sur la lande
Une aube de douceur s'éveille sur la lande :
Le printemps de Bretagne a fleuri les talus.
Les cloches de Ker-Is l'ont dit jusqu'en Islande
Aux pâles " En Allés " qui ne reviendront plus.
Noirs aussi qui vivons et qui mourons loin d'elle,
Loin de la douce fée aux cheveux de genêt,
Que notre cour au moins lui demeure fidèle,
Renaissons avec elle à l'heure où tout renaît.
Ô printemps de Bretagne, enchantement du monde !
Sourire virginal de la terre et des eaux !
C'est comme un miel épars dans la lumière blonde :
Viviane éveillée a repris ses fuseaux.
Charles LE GOFFIC
Le silence répand son vide;
Le ciel, lourd d'orage, est houleux;
On voit bouger, tiède et limpide,
Le vent dans un mimosa bleu.
Prolongeant sa douceur étale,
Le jour ressemble aux autres jours;
Un craintif et secret amour
Rêve,sans ouvrir ses pétales.
– Ainsi, pour longtemps en jouir,
La Hollande, en ses vastes serres,
Par des blocs de glace resserre
Les tulipes qui vont s'ouvrir...
Anna de Brancovan,
DES FLEURS FINES .....
Des fleurs fines et mousseuses comme l'écume
Poussaient au bord de nos chemins
Le vent tombait et l'air semblait frôler tes mains
Et tes cheveux avec des plumes.
L'ombre était bienveillante à nos pas réunis
En leur marche, sous le feuillage ;
Une chanson d'enfant nous venait d'un village
Et remplissait tout l'infini.
Nos étangs s'étalaient dans leur splendeur d'automne
Sous la garde des longs roseaux
Et le beau front des bois reflétait dans les eaux
Sa haute et flexible couronne.
Et tous les deux, sachant que nos coeurs formulaient
Ensemble une même pensée,
Nous songions que c'était notre vie apaisée
Que ce beau soir nous dévoilait.
Une suprême fois, tu vis le ciel en fête
Se parer et nous dire adieu ;
Et longtemps et longtemps tu lui donnas tes yeux
Pleins jusqu'aux bords de tendresses muettes.
Émile Verhaeren.