posté le 01-04-2013 à 10:32:57
Justyna Kopania,
Tableaux excellents avec cette touche particulière,
cette épaisseur dans l'expression, le mouvement ,
de cette jeune Artiste Peintre avec un talent phénomènale voici :
Justyna Anna Kopania
Jeune artiste peintre contemporaine polonaise qui dit d'elle-même
"Avec ma peinture, j'essaie de montrer le "monde", ce qui pourrait être vu en regardant la réalité qui nous entoure, d'une autre perspective, insolite, à distance, parfois à travers les yeux de l'enfant, parfois la musique, compositeur, ou quelqu'un qui regarde simplement la mer, la lune, le ciel et les étoiles ..., la rivière ... qui regarde par la fenêtre et regarde dans la rue.... Marcher dans la rue en regardant les visages des gens. Dans la pluie, de neige ou de brouillard. Peut-être que dans le monde qui nous entoure l'homme est vraiment très différent de ce que nous percevons tous les jours. Peut-être que dans chaque goutte de pluie, grain de sable, la neige ou des pétales de fleurs, on peut trouver des millions de couleurs qu'on ne peut voir, si vous regardons sans les regarder vraiment...."
Une heure de soir
En ces heures de soirs et de brumes ployés
Sur des fleuves partis vers des fleuves sans bornes,
Si mornement tristes contre les quais si mornes,
Luisent encor des flots comme des yeux broyés.
Comme des yeux broyés luisent des flots encor,
Tandis qu'aux poteaux noirs des ponts, barrant les hâvres,
Quels heurts mous et pourris d'abandonnés cadavres
Et de sabords de bateaux morts au Nord ?
La brume est fauve et pleut dans l'air rayé,
La brume en drapeaux morts pend sur la cité morte ;
Quelque chose s'en va du ciel, que l'on emporte,
Lamentable, comme un soleil noyé.
Des tours, immensément des tours, avec des voix de glas,
Pour ceux du lendemain qui s'en iront en terre,
Lèvent leur vieux grand deuil de granit solitaire,
Nocturnement, par au-dessus des toits en tas.
Et des vaisseaux s'en vont, sans même, un paraphe d'éclair,
Tels des cercueils, par ces vides de brouillard rouge,
Sans même un cri de gouvernail qui bouge
Et tourne, au long des chemins d'eau, qu'ils tracent vers la mer.
Et si vers leurs départs, les vieux môles tendent des bras,
Avec au bout des croix emblématiques,
Par à travers l'embu des quais hiératiques,
Les christs implorateurs et doux ne se voient pas :
La brume en drapeaux morts plombe la cité morte,
En cette fin de jour et de soir reployé,
Et du ciel noir, comme un soleil noyé,
Lamentable, c'est tout mon cœur que l'on emporte
Victor Hugo.
Commentaires
coucou, très jolis ces tableaux, beaucoup de lumière
c'est dans le froid et la pluie que je passe te souhaiter un bon vendredi gros bisous à toi
bonsoir ma douce Lyna,
voir et revoir ton article, c'est un bonheur, les tableaux sont magnifiques.
Merci pour ce plaisir ma jolie.
Je te souhaite une bonne fin de semaine.
je t'embrasse très fort.
Cricri
bonjour ma petit Lyna,
ces tableaux sont superbes. Je ne connaissais pas cette artiste peintre. Merci pour cette belle découverte.
J'espère que le week-end se passe super.
Aujourd'hui repos, hier, nous étions en Belgique chez les parents de mon mari.
Bonne semaine ma jolie.
Je t'embrasse
Cricri
La matière, la lumière ! !
Superbe