posté le 07-05-2013 à 10:03:38
Chant de Mai
Joli Mois de Mai .....
Premier jour de Mai acceuilli par le Muguet ,
Jolis Jardins, les Fleurs sont en Fête ,
De toutes couleurs, de toutes formes,
Elles fleurissent sous les rayons chauds du soleil,
Dans les chants des oiseaux en éveil,
Une gaieté , un parfum , qui ravient le coeur,
Douce mélodie du Mois de Mai,
Nous enveloppes de douceur ,
La Nature embellie,
Un tableau plein de vie.....
Fleurs dans tour leur éclat,
Un festival de couleurs et d'odeurs,
Cet Air de Liberté ,
Du Bonheur a partager ........
BANNIERES DE MAI
Aux branches claires des tilleuls
Meurt un maladif hallali.
Mais des chansons spirituelles
Voltigent parmi les groseilles.
Que notre sang rie en nos veines,
Voici s’enchevêtrer les vignes.
Le ciel est joli comme un ange.
L’azur et l’onde communient.
Je sors. Si un rayon me blesse
Je succomberai sur la mousse.
Qu’on patiente et qu’on s’ennuie
C’est trop simple. Fi de mes peines.
je veux que l’été dramatique
Me lie à son char de fortunes
Que par toi beaucoup, ô Nature,
- Ah moins seul et moins nul ! - je meure.
Au lieu que les Bergers, c’est drôle,
Meurent à peu près par le monde.
Je veux bien que les saisons m’usent
A toi, Nature, je me rends ;
Et ma faim et toute ma soif.
Et, s’il te plaît, nourris, abreuve.
Rien de rien ne m’illusionne ;
C’est rire aux parents, qu’au soleil,
Mais moi je ne veux rire à rien ;
Et libre soit cette infortune.
Arthur Rimbaud,
LA TULIPE
Madrigal Au soleil.
Bel astre à qui je dois mon être et ma beauté,
Ajoute l'immortalité
A l'éclat non pareil dont je suis embellie ;
Empêche que le temps n'efface mes couleurs :
Pour trône donne-moi le beau front de Julie ;
Et, si cet heureux sort à ma gloire s'allie,
Je serai la reine des fleurs.
Pierre Corneille.
Par un soir ténébreux de l'arrière saison.
Dans un coup de rafale une graine emportée,
Tombant contre les murs d'une haute prison,
Entre de vieux pavés mal joints s'est arrêtée.
Dans ce lit de hasard elle dort tout l'hiver,
Sous des blocs de granit froidement inhumée ;
Mais quand au tiède avril le ciel bleu s'est ouvert,
Elle tressaille et germe où le vent l'a semée.
Alors, comme sortant d'un funèbre sommeil,
Elle émerge à grand'peine et s'exhausse de terre,
Et d'un suprême effort aspirant au soleil
Elle frémit d'espoir, la pauvre solitaire.
Puis, grâce à de longs jets flexibles et rampants,
S'attachant par saut brusque ou par lente caresse,
Comme la vigne vierge et les rosiers grimpants,
Elle escalade enfin la haute forteresse.
Quand elle arrive au bout de son rude chemin,
Montant jusqu'au rebord d'une étroite fenêtre,
Elle étale sa fleur près d'un visage humain
Qu'elle a vu triste et pâle à la grille apparaître.
À plein cœur exhalant son parfum printanier,
La fleur s'épanouit... et meurt dans la soirée ;
Mais elle s'est ouverte aux yeux du prisonnier,
Qui seul a pu la voir, qui seul l'a respirée.
Dans la vie, dans le mystère limpide
tu peux avancer
et même au pays des ombres
tu peux avancer
ou retrouver la mélodie brisée
du vivant.
Cela parle au fond de toi
comme une source, cela chante.
Il faut écouter.
Il ne faut pas forcer l'écoute
Cela écoute aussi.
Le poème du vivant.
Eclat de lumière.
Souffle de voix.
Il vibre au diapason de l'univers.
Commentaires
bonsoir Lyna,
j'espère que tu as passé un bon week-end.
Aujourd'hui, la météo s'est maintenu sans pluie avec un vent fort.
Je te souhaite une bonne semaine.
Je t'embrasse
Cricri
Je repars de chez toi la tête pleine de couleurs, de gaieté, merci pour ce moment poétique