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Titre du blog : BULLE DE VIE
Auteur : lynablue
Date de création : 06-10-2012
 
posté le 08-08-2013 à 16:49:56

Source des cascades......


 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Douceur. des . Rivieres
 
 
 
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Le Coeur des Hommes jamais  ne pourra égaler l 'immens beau de la Nature !
                                                                                                                                                                    Lynablue 
 
 

 
Eau source de vie 
 
 



Le Chant de l ' Eau

 

 

L'entendez-vous, l'entendez-vous
Le menu flot sur les cailloux ?
Il passe et court et glisse
Et doucement dédie aux branches,
Qui sur son cours se penchent,
Sa chanson lisse.

Là-bas,
Le petit bois de cornouillers
Où l'on disait que Mélusine
Jadis, sur un tapis de perles fines,
Au clair de lune, en blancs souliers,
Dansa ;
Le petit bois de cornouillers
Et tous ses hôtes familiers
Et les putois et les fouines
Et les souris et les mulots
Ecoutent
Loin des sentes et loin des routes
Le bruit de l'eau.


Aubes voilées,
Vous étendez en vain,
Dans les vallées,
Vos tissus blêmes,
La rivière,
Sous vos duvets épais, dès le prime matin,
Coule de pierre en pierre
Et murmure quand même.
Si quelquefois, pendant l'été,
Elle tarit sa volupté
D'être sonore et frémissante et fraîche,
C'est que le dur juillet
La hait
Et l'accable et l'assèche.
Mais néanmoins, oui, même alors
En ses anses, sous les broussailles
Elle tressaille
Et se ranime encor,
Quand la belle gardeuse d'oies
Lui livre ingénument la joie
Brusque et rouge de tout son corps.

Oh ! les belles épousailles
De l'eau lucide et de la chair,
Dans le vent et dans l'air,
Sur un lit transparent de mousse et de rocailles ;
Et les baisers multipliés du flot
Sur la nuque et le dos,
Et les courbes et les anneaux
De l'onduleuse chevelure
Ornant les deux seins triomphaux
D'une ample et flexible parure ;
Et les vagues violettes ou roses
Qui se brisent ou tout à coup se juxtaposent
Autour des flancs, autour des reins ;
Et tout là-haut le ciel divin
Qui rit à la santé lumineuse des choses !


La belle fille aux cheveux roux
Pose un pied clair sur les cailloux.
Elle allonge le bras et la hanche et s'inclina
Pour recueillir au bord,
Parmi les lotiers d'or,
La menthe fine ;
Ou bien encor
S'amuse à soulever les pierres
Et provoque la fuite
Droite et subite
Des truites
Au fil luisant de la rivière.

Avec des fleurs de pourpre aux deux coins de sa bouche,
Elle s'étend ensuite et rit et se recouche,
Les pieds dans l'eau, mais le torse au soleil ;
Et les oiseaux vifs et vermeils
Volent et volent,
Et l'ombre de leurs ailes
Passe sur elle.


Ainsi fait-elle encor
A l'entour de son corps
Même aux mois chauds
Chanter les flots.
Et ce n'est qu'en septembre
Que sous les branches d'or et d'ambre,
Sa nudité
Ne mire plus dans l'eau sa mobile clarté,
Mais c'est qu'alors sont revenues
Vers notre ciel les lourdes nues
Avec l'averse entre leurs plis
Et que déjà la brume
Du fond des prés et des taillis
S'exhume.

Pluie aux gouttes rondes et claires,
Bulles de joie et de lumière,
Le sinueux ruisseau gaiement vous fait accueil,
Car tout l'automne en deuil
Le jonche en vain de mousse et de feuilles tombées.
Son flot rechante au long des berges recourbées,
Parmi les prés, parmi les bois ;
Chaque caillou que le courant remue
Fait entendre sa voix menue
Comme autrefois ;
Et peut-être que Mélusine,
Quand la lune, à minuit, répand comme à foison
Sur les gazons
Ses perles fines,
S'éveille et lentement décroise ses pieds d'or,
Et, suivant que le flot anime sa cadence,
Danse encore

   Et danse.

 

 

                                      Emile VERHAEREN

                      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Petite cascade


Nymphe, se revêtant toujours
de ce qui la dénude,
que ton corps s'exalte pour
l'onde ronde et rude.

Sans repos tu changes d'habit,
même de chevelure ;
derrière tant de fuite, ta vie
reste présence pure.

 

                                     Rainer Maria Rilke

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 LA SOURCE

 

 

 

Voici jaillir tes simples eaux,
Extase encore des ténèbres ;
Au pied d’un saule une fenêtre…
Et c’est la mer et ses vaisseaux.

L’anguille qui déjà repart
Promène un songe dans l’espace ;
Jusqu’aux frontières des Sargasses,
Elle aimera dans ton miroir.

Tu roules les saisons du cœur,
Belle avalanche des vallées,
Neige lascive délivrée
Des hauts sommets de ton bonheur.

Tu viens de plus loin que le vent,
Que l’ombre et ses troupeaux nomades ;
Mais tu sais bien que ta croisade
Est vanité sur l’océan.

Au pied d’un saule, ô simples eaux,
Rêvez quand même de vaisseaux.

                                                                                Edmond VANDERCAMMEN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ni dans l'air, ni au milieu de l'océan
ni dans les profondeurs des montagnes ,
ni en aucune partie de ce vaste monde ,
il n'existe de lieu ou l'être humain
puisse échapper aux conséquences de ses actes.

                                                                                    Bouddha

 

 

 

 

 

Notre esprit est roche notre cœur est ruisseau
n'est il pas étrange que la plupart d'entre nous
choisissent de recueillir l'eau
plutôt que de la laisser couler.

                                                                            Khalil Ghibran
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La beauté de la Nature à l'état pur ! une grande lecon de vie .....à méditer....