Une artiste pleine de talent :
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Elle est née en 1967 à ZARAGOZA en ESPAGNE
On peut définir la peinture de Chelin Sanjuan comme une sorte de réalisme magique et de surréalisme .
Dans ses oeuvres,elle évoque le monde à travers une fantaisie où vivent les mystères de la vie réelle. elle récupère le sens premier des choses par des allégories : il y a une possibilité infinie de signifier les choses. Avec des thèmes oniriques, animaliers, féminins..."Stimuler le regard, l’émouvoir par une présence évocatrice, par un impact visuel sur les sentiers de l’imaginaire"
Voyage dans la définition de l'instant visuel avec une expression réaliste et une expression intemporelle imaginaire
Voyage dans un moment que l'on peut saisir ou pas , ponctué de rêves, présents, lointains, insaisissables ....
...J'apprécie particulièrement son travail et son inspiration......
Du zéphyr l'amoureuse haleine
Soulève encor tes longs cheveux ;
Sur ton sein leurs flots onduleux
Retombent en tresses d'ébène,
L'ombre de ce voile incertain
Adoucit encor ton image,
Comme l'aube qui se dégage
Des derniers voiles du matin.
Du soleil la céleste flamme
Avec les jours revient et fuit ;
Mais mon amour n'a pas de nuit,
Et tu luis toujours sur mon âme.
C'est toi que j'entends, que je vois,
Dans le désert, dans le nuage;
L'onde réfléchit ton image;
Le zéphyr m'apporte ta voix.
Tandis que la terre sommeille,
Si j'entends le vent soupirer,
Je crois t'entendre murmurer
Des mots sacrés à mon oreille.
Si j'admire ces feux épars
Qui des nuits parsèment le voile,
Je crois te voir dans chaque étoile
Qui plaît le plus à mes regards.
Et si le souffle du zéphyr
M'enivre du parfum des fleurs.
Dans ses plus suaves odeurs
C'est ton souffle que je respire.
C'est ta main qui sèche mes pleurs,
Quand je vais, triste et solitaire,
Répandre en secret ma prière
Près des autels consolateurs.
Quand je dors, tu veilles dans l'ombre ;
Tes ailes reposent sur moi ;
Tous mes songes viennent de toi,
Doux comme le regard d'une ombre.
Pendant mon sommeil, si ta main
De mes jours déliait la trame,
Céleste moitié de mon âme,
J'irais m'éveiller dans ton sein !
Comme deux rayons de l'aurore,
Comme deux soupirs confondus,
Nos deux âmes ne forment plus
Qu'une âme, et je soupire encore !
Souvenir
Poèmes de Alphonse de Lamartine
Commentaires
Bonsoir chère Lynablue, je passe te faire un petit coucou sous notre beau soleil, chez moi les températures restent raisonnables puisqu'on a de l'air en bordure de mer, j'ai regardé ton très bel article et la poésie de Lamartine, à l'école charles a eu souvent des poésie de cet auteur , je t'embrasse bisous bonne soirée sylvie
Bonjour Lyna,
je trouve ton article fabuleux, c'est une grande artiste dont j'apprécie chaque peinture quel talent, merci pour ce majestueux partage.
J'espère que ta maman vas mieux et que tu a un peut plus de temps libre.
Je vous souhaite à toutes les deux un agréable dimanche sous le soleil.
Gros bisous ensoleillé Nanou