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Titre du blog : BULLE DE VIE
Auteur : lynablue
Date de création : 06-10-2012
 
posté le 21-07-2014 à 14:28:07

Poemes

 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
P O E M E S
 
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Voici quelques poêmes,.......
 
Pour accompagner , les pensées , les songes ..........
 
  Les rêves , sans images .......
 
Pour accompagner,  la musique et entendre la vie sans tumulte ..........
 
Simplement pour que la pensée chante et dissipe la brume ...........
 
Pour  taire ces larmes de la tristesse....
 
Juste pouvoir saisir cette vérité..........
 
Quelques poêmes aux rimes si douces .......
 
Qui donneront à ma pensée cette Justesse .......
 
Où danseront les mots sans joug......
 
Prendre ce chemin sans heurts et révoltes.......
 
Sans aucune frontière et équivoque ....
 
LYNABLUE 
 
 

 
 

 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
Soleil Couchant 
 
 
 
 

Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume ; 
Au loin, brillante encor par sa barre d'écume, 
La mer sans fin commence où la terre finit.

A mes pieds c'est la nuit, le silence. Le nid 
Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume. 
Seul, l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume
A la vaste rumeur de l'Océan s'unit.

Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes, 
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines 
De pâtres attardés ramenant le bétail.

L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre, 
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre, 
Ferme les branches d'or de son rouge éventail.

                                                                            Hérédia
 
 
 
 
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ARTS POETIQUES
 
 

De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l'Impair 
Plus vague et plus soluble dans l'air, 
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.

Il faut aussi que tu n'ailles point 
Choisir tes mots sans quelque méprise 
Rien de plus cher que la chanson grise 
Où l'Indécis au Précis se joint.

C'est des beaux yeux derrière des voiles
C'est le grand jour tremblant de midi, 
C'est, par un ciel d'automne attiédi, 
Le bleu fouillis des claires étoiles !

Car nous voulons la Nuance encor, 
Pas la Couleur, rien que la nuance ! 
Oh ! la nuance seule fiance 
Le rêve au rêve et la flûte au cor !

Fuis du plus loin la Pointe assassine, 
L'Esprit cruel et le rire impur, 
Qui font pleurer les veux de l'Azur, 
Et tout cet ail de basse cuisine !

Prends l'éloquence et tords-lui son cou ! 
Tu feras bien, en train d'énergie, 
De rendre un peu la Rime assagie. 
Si l'on n'y veille, elle ira jusqu'où ?

0 qui dira les torts de la Rime ! 
Quel enfant sourd ou quel nègre fou 
Nous a forgé ce bijou d'un sou 
Qui sonne creux et faux sous la lime ?

De la musique encore et toujours ! 
Que ton vers soit la chose envolée 
Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée 
Vers d'autres cieux à d'autres amours.

Que ton vers soit la bonne aventure 
Éparse au vent crispé du matin 
Qui va fleurant la menthe et le thym... 
Et tout le reste est littérature.

                                                             Verlaine
 
 
 
 
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L'AUTOMNE
 
 

Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure ! 
Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! 
Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature 
Convient à la douleur et plaît à mes regards !

Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire, 
J'aime à revoir encor, pour la dernière fois, 
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumièr
Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois !

Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire, 
À ses regards voilés, je trouve plus d'attraits, 
C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire 
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !

Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie, 
Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui,
Je me retourne encore, et d'un regard d'envie 
Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui !

Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, 
Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau; 
L'air est si parfumé ! la lumière est si pure ! 
Aux regards d'un mourant le soleil est si beau !

Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie 
Ce calice mêlé de nectar et de fiel
Au fond de cette coupe où je buvais la vie, 
Peut-être restait-il une goutte de miel ?

Peut-être l'avenir me gardait-il encore 
Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ? 
Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore 
Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu ?...

La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire; 
À la vie, au soleil, ce sont là ses adieux; 
Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu'elle expire, 
S'exhale comme un son triste et mélodieux.

                                                             Lamartine
 
 
 

 
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Contre-Jour

 


Les oiseaux apparaissent,

S’allume une flamme

Et c’est la femme ;

 

Sans nom ni liens ni voile,

Errant les yeux clos,

La femme couverte de la fraîcheur de la mer.

 

Mais brusquement les oiseaux réapparaissent

Et s’allonge cette flamme

Plus qu’entr’aperçue au fond de la chambre.

 

Et c’est la mer,

La mer aux bras endormants portant le soleil,

Ni orient ni nord, ni obstacle ni barre, la mer ;

 

Rien que la mer ténébreuse et douce

Tombée des étoiles, témoin des mutilations du ciel,

Solitude, pressentiments, chuchotis,

 

Rien que la mer,

Les yeux éteints,

Sans vague ni vent ni voile.

 

Brusquement les oiseaux réapparaissent ;

Et c’est la femme,

Ni étoile ni rêve, ni geyser ni roue, la femme.

 

Les oiseaux reviennent ;
Et rien que la mer.
 
                                           Mohamed DIB
 
 
 


 
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  Promenade sentimentale


Le couchant dardait ses rayons suprêmes
Et le vent berçait les nénuphars blêmes;
Les grands nénuphars entre les roseaux
Tristement luisaient sur les calmes eaux.
Moi j'errais tout seul, promenant ma plaie
Au long de l'étang, parmi la saulaie
Où la brume vague évoquait un grand
Fantôme laiteux se désespérant
Et pleurant avec la voix des sarcelles
Qui se rappelaient en battant des ailes
Parmi la saulaie où j'errais tout seul
Promenant ma plaie; et l'épais linceul
Des ténèbres vint noyer les suprêmes
Rayons du couchant dans ses ondes blêmes
Et les nénuphars, parmi les roseaux,
Les grands nénuphars sur les calmes eaux.


                                                                                                      Paul Verlaine 

 

 

 

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" Le poème n’est point fait de ces lettres que je plante comme des clous, mais du blanc qui reste sur le papier."

 Paul Claudel

 

 

 

Combien généreuse est la vie pour l'homme, mais combien l'homme se tient éloigné de la vie!

Read more at http://www.dicocitations.com/auteur/1865/Khalil_Gibran/100.php#Mc3tb36crdig24bA.99


Source citations sur la page Khalil Gibran - Citations et Proverbes de Khalil Gibran - Dicocitations

Combien généreuse est la vie pour l'homme, mais combien l'homme se tient éloigné de la vie!

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" Combien néreuse est la vie pour l'homme, mais combien l'homme se tient éloig de la vie ! "

 Khalil Gibran

 

 

 

 

 

 
 
 

 

 

 
 

Commentaires

titeflamme le 29-07-2014 à 11:42:26
bonjour,

Ton blog est très porteur...J'aime beaucoup ton univers.

Je suis amatrice de poèmes....Et ton billet est tout ce que j'aime....

Merci pour ce beau partage

Co