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Titre du blog : BULLE DE VIE
Auteur : lynablue
Date de création : 06-10-2012
 
posté le 22-12-2013 à 12:49:34

Gaelle boissonnard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Charmants dessins de l'illustratrice :

 

 

 

 

 

GAELLE    BOISSONNARD

 

 

 

-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-

 

 

Artiste découverte par hasard , sur le net ,  je lui trouve beaucoup de talent, visitez son blog....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ETIRE TOI, LA VIE...........

 

 

tire-toi, la Vie est lasse à ton côté

— Qu’elle dorme de l’aube au soir,

Belle, lasse

Qu’elle dorme —

Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe

Dans l’ombre énorme ;

Et, si tu tardes à croire,

Je ne sais quel guide il te pourra rester

— Le rêve appelle et passe,

Vers la divinité.

Laisse, ne prends qu'un viatique,

Et, de tout cet amour qui double chaque pas,

Ne prends que le désir, et va ;

Dépêche-toi :

Le rêve appelle et passe,

Passe — et n’appelle qu’une fois.

Marche dans l’ombre, cours !

Est-il un abîme que tu craignes ?

Ô hâte-toi !... il est trop tard :

La belle Vie en son sommeil d’amour

Étend ses doux bras qui t’étreignent

— Trop tard ; le rêve appelle et passe,

Appelle en vain,

Passe et dédaigne...

Alors,

Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,

Engendre d’elle un art ;

Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,

Selon le rêve muet et qui prie,

Retourne-toi, étreins la belle Vie ;

Immortalise en elle ta seule heure :

De ta douleur de mort et de sa joie

Procréant quelque Verbe harmonieux

Qui te survive et rie et pleure

Quand le printemps verdoie

Au bois joyeux

Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;

Et chante dans la clarté de son sourire...

- See more at: http://www.lesvoixdelapoesie.com/poemes/etire-toi-la-vie#sthash.b43mkzxg.dpuf

tire-toi, la Vie est lasse à ton côté

— Qu’elle dorme de l’aube au soir,

Belle, lasse

Qu’elle dorme —

Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe

Dans l’ombre énorme ;

Et, si tu tardes à croire,

Je ne sais quel guide il te pourra rester

— Le rêve appelle et passe,

Vers la divinité.

Laisse, ne prends qu'un viatique,

Et, de tout cet amour qui double chaque pas,

Ne prends que le désir, et va ;

Dépêche-toi :

Le rêve appelle et passe,

Passe — et n’appelle qu’une fois.

Marche dans l’ombre, cours !

Est-il un abîme que tu craignes ?

Ô hâte-toi !... il est trop tard :

La belle Vie en son sommeil d’amour

Étend ses doux bras qui t’étreignent

— Trop tard ; le rêve appelle et passe,

Appelle en vain,

Passe et dédaigne...

Alors,

Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,

Engendre d’elle un art ;

Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,

Selon le rêve muet et qui prie,

Retourne-toi, étreins la belle Vie ;

Immortalise en elle ta seule heure :

De ta douleur de mort et de sa joie

Procréant quelque Verbe harmonieux

Qui te survive et rie et pleure

Quand le printemps verdoie

Au bois joyeux

Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;

Et chante dans la clarté de son sourire...

- See more at: http://www.lesvoixdelapoesie.com/poemes/etire-toi-la-vie#sthash.b43mkzxg.dpuf

Étire-toi, la Vie est lasse à ton côté

— Qu’elle dorme de l’aube au soir,

Belle, lasse

Qu’elle dorme —

Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe

Dans l’ombre énorme ;

Et, si tu tardes à croire,

Je ne sais quel guide il te pourra rester

— Le rêve appelle et passe,

Vers la divinité.

Laisse, ne prends qu'un viatique,

Et, de tout cet amour qui double chaque pas,

Ne prends que le désir, et va ;

Dépêche-toi :

Le rêve appelle et passe,

Passe — et n’appelle qu’une fois.

Marche dans l’ombre, cours !

Est-il un abîme que tu craignes ?

Ô hâte-toi !... il est trop tard :

La belle Vie en son sommeil d’amour

Étend ses doux bras qui t’étreignent

— Trop tard ; le rêve appelle et passe,

Appelle en vain,

Passe et dédaigne...

Alors,

Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,

Engendre d’elle un art ;

Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,

Selon le rêve muet et qui prie,

Retourne-toi, étreins la belle Vie ;

Immortalise en elle ta seule heure :

De ta douleur de mort et de sa joie

Procréant quelque Verbe harmonieux

Qui te survive et rie et pleure

Quand le printemps verdoie

Au bois joyeux

Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;

Et chante dans la clarté de son sourire...

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Étire-toi, la Vie est lasse à ton côté

— Qu’elle dorme de l’aube au soir,

Belle, lasse

Qu’elle dorme —

Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe

Dans l’ombre énorme ;

Et, si tu tardes à croire,

Je ne sais quel guide il te pourra rester

— Le rêve appelle et passe,

Vers la divinité.

Laisse, ne prends qu'un viatique,

Et, de tout cet amour qui double chaque pas,

Ne prends que le désir, et va ;

Dépêche-toi :

Le rêve appelle et passe,

Passe — et n’appelle qu’une fois.

Marche dans l’ombre, cours !

Est-il un abîme que tu craignes ?

Ô hâte-toi !... il est trop tard :

La belle Vie en son sommeil d’amour

Étend ses doux bras qui t’étreignent

— Trop tard ; le rêve appelle et passe,

Appelle en vain,

Passe et dédaigne...

Alors,

Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,

Engendre d’elle un art ;

Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,

Selon le rêve muet et qui prie,

Retourne-toi, étreins la belle Vie ;

Immortalise en elle ta seule heure :

De ta douleur de mort et de sa joie

Procréant quelque Verbe harmonieux

Qui te survive et rie et pleure

Quand le printemps verdoie

Au bois joyeux

Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;

Et chante dans la clarté de son sourire...

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Étire-toi, la Vie est lasse à ton côté

— Qu’elle dorme de l’aube au soir,

Belle, lasse

Qu’elle dorme —

Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe

Dans l’ombre énorme ;

Et, si tu tardes à croire,

Je ne sais quel guide il te pourra rester

 

— Le rêve appelle et passe,

Vers la divinité.

Laisse, ne prends qu'un viatique,

Et, de tout cet amour qui double chaque pas,

Ne prends que le désir, et va ;

Dépêche-toi :

Le rêve appelle et passe,

Passe — et n’appelle qu’une fois.

Marche dans l’ombre, cours !

Est-il un abîme que tu craignes ?

Ô hâte-toi !... il est trop tard :

La belle Vie en son sommeil d’amour

Étend ses doux bras qui t’étreignent

— Trop tard ; le rêve appelle et passe,

Appelle en vain,

Passe et dédaigne...

Alors,

Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,

Engendre d’elle un art ;

Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,

Selon le rêve muet et qui prie,

Retourne-toi, étreins la belle Vie ;

Immortalise en elle ta seule heure :

De ta douleur de mort et de sa joie

Procréant quelque Verbe harmonieux

 

Qui te survive et rie et pleure

Quand le printemps verdoie

Au bois joyeux

Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;

Et chante dans la clarté de son sourire...

Francis Vielé-Griffin

 

                                       Francis vielé-Griffin

 

Étire-toi, la Vie est lasse à ton côté

— Qu’elle dorme de l’aube au soir,

Belle, lasse

Qu’elle dorme —

Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe

Dans l’ombre énorme ;

Et, si tu tardes à croire,

Je ne sais quel guide il te pourra rester

— Le rêve appelle et passe,

Vers la divinité.

Laisse, ne prends qu'un viatique,

Et, de tout cet amour qui double chaque pas,

Ne prends que le désir, et va ;

Dépêche-toi :

Le rêve appelle et passe,

Passe — et n’appelle qu’une fois.

Marche dans l’ombre, cours !

Est-il un abîme que tu craignes ?

Ô hâte-toi !... il est trop tard :

La belle Vie en son sommeil d’amour

Étend ses doux bras qui t’étreignent

— Trop tard ; le rêve appelle et passe,

Appelle en vain,

Passe et dédaigne...

Alors,

Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,

Engendre d’elle un art ;

Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,

Selon le rêve muet et qui prie,

Retourne-toi, étreins la belle Vie ;

Immortalise en elle ta seule heure :

De ta douleur de mort et de sa joie

Procréant quelque Verbe harmonieux

Qui te survive et rie et pleure

Quand le printemps verdoie

Au bois joyeux

Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;

Et chante dans la clarté de son sourire...

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Francis Vielé-Griffin
 

 


 

 

 


 

 

 

Commentaires

lockdown le 24-12-2013 à 08:43:16
Que le père Noêl t'apporte beaucoup de livres !!!!

Je te souhaite un bon et joyeux Noël

Je t'embrasse très fort.
wolfe le 23-12-2013 à 19:43:59
Bonsoir

Quels magnifiques dessins!!!

Merci pour ta belle image!

Bisous


Image and video hosting by TinyPic
lockdown le 23-12-2013 à 12:43:46
Super poème vraiment !

Bisous et bonne journée.
histria le 22-12-2013 à 15:52:55
Charmantes illustrations !!! bravo pour la mise en page... Bon WE