Charmants dessins de l'illustratrice :
GAELLE BOISSONNARD
-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-
Artiste découverte par hasard , sur le net , je lui trouve beaucoup de talent, visitez son blog....
ETIRE TOI, LA VIE...........
tire-toi, la Vie est lasse à ton côté
— Qu’elle dorme de l’aube au soir,
Belle, lasse
Qu’elle dorme —
Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe
Dans l’ombre énorme ;
Et, si tu tardes à croire,
Je ne sais quel guide il te pourra rester
— Le rêve appelle et passe,
Vers la divinité.
Laisse, ne prends qu'un viatique,
Et, de tout cet amour qui double chaque pas,
Ne prends que le désir, et va ;
Dépêche-toi :
Le rêve appelle et passe,
Passe — et n’appelle qu’une fois.
Marche dans l’ombre, cours !
Est-il un abîme que tu craignes ?
Ô hâte-toi !... il est trop tard :
La belle Vie en son sommeil d’amour
Étend ses doux bras qui t’étreignent
— Trop tard ; le rêve appelle et passe,
Appelle en vain,
Passe et dédaigne...
Alors,
Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,
Engendre d’elle un art ;
Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,
Selon le rêve muet et qui prie,
Retourne-toi, étreins la belle Vie ;
Immortalise en elle ta seule heure :
De ta douleur de mort et de sa joie
Procréant quelque Verbe harmonieux
Qui te survive et rie et pleure
Quand le printemps verdoie
Au bois joyeux
Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;
Et chante dans la clarté de son sourire...
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— Qu’elle dorme de l’aube au soir,
Belle, lasse
Qu’elle dorme —
Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe
Dans l’ombre énorme ;
Et, si tu tardes à croire,
Je ne sais quel guide il te pourra rester
— Le rêve appelle et passe,
Vers la divinité.
Laisse, ne prends qu'un viatique,
Et, de tout cet amour qui double chaque pas,
Ne prends que le désir, et va ;
Dépêche-toi :
Le rêve appelle et passe,
Passe — et n’appelle qu’une fois.
Marche dans l’ombre, cours !
Est-il un abîme que tu craignes ?
Ô hâte-toi !... il est trop tard :
La belle Vie en son sommeil d’amour
Étend ses doux bras qui t’étreignent
— Trop tard ; le rêve appelle et passe,
Appelle en vain,
Passe et dédaigne...
Alors,
Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,
Engendre d’elle un art ;
Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,
Selon le rêve muet et qui prie,
Retourne-toi, étreins la belle Vie ;
Immortalise en elle ta seule heure :
De ta douleur de mort et de sa joie
Procréant quelque Verbe harmonieux
Qui te survive et rie et pleure
Quand le printemps verdoie
Au bois joyeux
Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;
Et chante dans la clarté de son sourire...
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— Qu’elle dorme de l’aube au soir,
Belle, lasse
Qu’elle dorme —
Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe
Dans l’ombre énorme ;
Et, si tu tardes à croire,
Je ne sais quel guide il te pourra rester
— Le rêve appelle et passe,
Vers la divinité.
Laisse, ne prends qu'un viatique,
Et, de tout cet amour qui double chaque pas,
Ne prends que le désir, et va ;
Dépêche-toi :
Le rêve appelle et passe,
Passe — et n’appelle qu’une fois.
Marche dans l’ombre, cours !
Est-il un abîme que tu craignes ?
Ô hâte-toi !... il est trop tard :
La belle Vie en son sommeil d’amour
Étend ses doux bras qui t’étreignent
— Trop tard ; le rêve appelle et passe,
Appelle en vain,
Passe et dédaigne...
Alors,
Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,
Engendre d’elle un art ;
Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,
Selon le rêve muet et qui prie,
Retourne-toi, étreins la belle Vie ;
Immortalise en elle ta seule heure :
De ta douleur de mort et de sa joie
Procréant quelque Verbe harmonieux
Qui te survive et rie et pleure
Quand le printemps verdoie
Au bois joyeux
Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;
Et chante dans la clarté de son sourire...
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— Qu’elle dorme de l’aube au soir,
Belle, lasse
Qu’elle dorme —
Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe
Dans l’ombre énorme ;
Et, si tu tardes à croire,
Je ne sais quel guide il te pourra rester
— Le rêve appelle et passe,
Vers la divinité.
Laisse, ne prends qu'un viatique,
Et, de tout cet amour qui double chaque pas,
Ne prends que le désir, et va ;
Dépêche-toi :
Le rêve appelle et passe,
Passe — et n’appelle qu’une fois.
Marche dans l’ombre, cours !
Est-il un abîme que tu craignes ?
Ô hâte-toi !... il est trop tard :
La belle Vie en son sommeil d’amour
Étend ses doux bras qui t’étreignent
— Trop tard ; le rêve appelle et passe,
Appelle en vain,
Passe et dédaigne...
Alors,
Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,
Engendre d’elle un art ;
Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,
Selon le rêve muet et qui prie,
Retourne-toi, étreins la belle Vie ;
Immortalise en elle ta seule heure :
De ta douleur de mort et de sa joie
Procréant quelque Verbe harmonieux
Qui te survive et rie et pleure
Quand le printemps verdoie
Au bois joyeux
Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;
Et chante dans la clarté de son sourire...
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— Qu’elle dorme de l’aube au soir,
Belle, lasse
Qu’elle dorme —
Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe
Dans l’ombre énorme ;
Et, si tu tardes à croire,
Je ne sais quel guide il te pourra rester
— Le rêve appelle et passe,
Vers la divinité.
Laisse, ne prends qu'un viatique,
Et, de tout cet amour qui double chaque pas,
Ne prends que le désir, et va ;
Dépêche-toi :
Le rêve appelle et passe,
Passe — et n’appelle qu’une fois.
Marche dans l’ombre, cours !
Est-il un abîme que tu craignes ?
Ô hâte-toi !... il est trop tard :
La belle Vie en son sommeil d’amour
Étend ses doux bras qui t’étreignent
— Trop tard ; le rêve appelle et passe,
Appelle en vain,
Passe et dédaigne...
Alors,
Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,
Engendre d’elle un art ;
Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,
Selon le rêve muet et qui prie,
Retourne-toi, étreins la belle Vie ;
Immortalise en elle ta seule heure :
De ta douleur de mort et de sa joie
Procréant quelque Verbe harmonieux
Qui te survive et rie et pleure
Quand le printemps verdoie
Au bois joyeux
Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;
Et chante dans la clarté de son sourire...
Francis vielé-Griffin
Étire-toi, la Vie est lasse à ton côté
— Qu’elle dorme de l’aube au soir,
Belle, lasse
Qu’elle dorme —
Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe
Dans l’ombre énorme ;
Et, si tu tardes à croire,
Je ne sais quel guide il te pourra rester
— Le rêve appelle et passe,
Vers la divinité.
Laisse, ne prends qu'un viatique,
Et, de tout cet amour qui double chaque pas,
Ne prends que le désir, et va ;
Dépêche-toi :
Le rêve appelle et passe,
Passe — et n’appelle qu’une fois.
Marche dans l’ombre, cours !
Est-il un abîme que tu craignes ?
Ô hâte-toi !... il est trop tard :
La belle Vie en son sommeil d’amour
Étend ses doux bras qui t’étreignent
— Trop tard ; le rêve appelle et passe,
Appelle en vain,
Passe et dédaigne...
Alors,
Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,
Engendre d’elle un art ;
Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,
Selon le rêve muet et qui prie,
Retourne-toi, étreins la belle Vie ;
Immortalise en elle ta seule heure :
De ta douleur de mort et de sa joie
Procréant quelque Verbe harmonieux
Qui te survive et rie et pleure
Quand le printemps verdoie
Au bois joyeux
Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;
Et chante dans la clarté de son sourire...
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Commentaires
Que le père Noêl t'apporte beaucoup de livres !!!!
Je te souhaite un bon et joyeux Noël
Je t'embrasse très fort.
Bonsoir
Quels magnifiques dessins!!!
Merci pour ta belle image!
Bisous
Super poème vraiment !
Bisous et bonne journée.
Charmantes illustrations !!! bravo pour la mise en page... Bon WE