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Passez d'excellentes fêtes de Noêl , un bon Réveillon.
Qu'en ce jour de fêtes ,
Noêl n'oublierai .... personne , ....
la plus petite des attentions ravirait ceux qui
se retrouvent seuls, oubliés , malades, handicapés...
Pour ceux qui souffrent d'être dans un pays en guerre.....
Pour les enfants sans famille, Pour les familles en difficultées , séparées,dans la peine,
Pour tous ceux qui ne fêteront pas Noêl
comme la majorité des gens dans le bonheur et la joie.
Sans oublier nos chers animaux Abandonnés , Maltraités,
Noêl aussi les concerne.
Le matin des étrennes
Ah ! Quel beau matin, que ce matin des étrennes !
Chacun, pendant la nuit, avait rêvé des siennes
Dans quel songe étrange où l'on voyait joujoux,
Bonbons habillés d’or, étincelants bijoux,
Tourbillonner, danser une danse sonore,
Puis fuir sous les rideaux, puis reparaître encore !
On s'éveillait matin, on se levait joyeux,
La lèvre affriandée, en se frottant les yeux ...
On allait, les cheveux emmêlés sur la tête,
Les yeux tout rayonnants, comme aux grands jours de fête,
Et les petits pieds nus effleurant le plancher,
Aux portes des parents tout doucement toucher ...
On entrait ! ...puis alors les souhaits ... en chemise,
Les baisers répétés, et la gaieté permise !
Arthur Rimbaud
Le petit sapin
Je connais un petit sapin
Qui regardait passer les trains
Par-dessus le mur du jardin
Il rêvait de mer, de bateaux,
De vague et d'oiseau,
De tremper son pied dans l'eau.
Mais les sapins ne peuvent voyager
Ils ne savent pas marcher
Ils ne savent pas nager.
Alors pour effacer son chagrin
Tous les papillons du jardin
Se posèrent sur le sapin
Ils battaient des ailes sans arrêt
Et le petit sapin riait
On aurait dit qu'il s'envolait.
Si tu vois dans ton jardin
Des papillons sur un sapin
Ce petit poème est le tien.
Jean Dalimier
Je suis le vent, le vent du Nord
A chaque hiver avec mon amie la neige
Nous précédons ce grand rituel
Qui fait rêver les petits et les grands
Depuis si longtemps
Nous parcourons les villages et les villes
Et j'aide mon amie à étendre ce grand manteau blanc
Embellissant les restes d'un automne
Souvent trop déprimant
Et les hommes en font une féérie
De décorations et de lumières
Qui vue du ciel semble presque irréelle
On dirait que le temps s'arrête
Et on y entend des mots d'amour
De paix, de prospérité et de bonne volonté
C'est comme si la guerre n'avait jamais existé
Et que la haine avait fui la réalité
Ils ont les chansons qui parlent d'un sauveur pour les grands
Et un certain Rudolph qu'aimeraient bien voir les enfants
C'est un moment béni de tous
Durant lequel les vœux de fraternité ne devraient jamais être superficiels
C'est à se demander pourquoi les hommes n'ont jamais osés
À faire durer toute l'année
Ce moment qu'on voudrait éternel
Qu'on appelle la Magie de Noël
Inconnu
Pâle Etoile du soir, messagère lointaine,
Dont le
front sort brillant des voiles du couchant,
De ton palais d'azur, au sein du
firmament,
Que regardes-tu dans la plaine ?
Que cherches-tu sur la terre endormie ?
Mais déjà
sur les Monts, je te vois t'abaisser ;
Tu fuis en souriant, mélancolique
amie
Etoile qui descend sur la verte colline,
Et ton tremblant regard
est près de s'effacer.
Triste larme d'argent du manteau de la nuit
Toi
que regarde au loin le pâtre qui chemine,
Tandis que pas à pas son long
troupeau le suit.
Etoile où t'en vas-tu dans cette nuit immense ?
Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ?
Où t'en vas-tu si
belle, à l'heure du silence
Tomber comme un perle, au sein profond des eaux
?
Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ma tête
Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux,
Avant de nous quitter,
un seul instant arrête :
Etoile de l'amour, ne descends pas des cieux
!
Alfred de MUSSET
Commentaires
Bonsoir Lyna ,
à mon tour je te souhaite un bon réveillon et un joyeux Noël.
Je t'embrasse affectueusement
Nanou