LE CERISIER
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Il nous enchante de part sa floraison,
qu'il soit blanc ou bien rosé c'est un plaisir pour les yeux ,
les amateurs de photos s'en donnent à coeur joie pour saisir ces moments du Printemps,
le cerisier fruitier , cerisier du japon , prunus , merisiers ,
blancs , roses , à fleurs simples ou doubles qui explosent à cet instant de l'année.
Moments magiques et plein de douceur avant la venue de ses fruits comestibles pour certains ,
tellement appréciés.
C'est le Sourire du Printemps .......
" Le Cerisier d'ornement est appelé Sakura
au Japon et un motif floral courant dans la culture nippone. Il est la
beauté éphémère. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Japonais
croyaient que les âmes de leurs soldats se réincarnaient dans les fleurs
du cerisier."
Arbre fruitier mais aussi ornemental,
le cerisier
est de toute beauté au printemps quand les bouquets de fleurs roses
recouvrent ses rameaux nus.
Cet arbre est à adopter en sujet isolé, au verger comme au jardin et ce, dans toutes les régions de France.
Cerisier duJapon
CERISIER A FLEURS
Cerasus avium ( Prunus avium )
famille des :
Rosacées
Noms vernaculaires :
Merisier, Cerisier des oiseaux, Cerisier des bois, Cerisier sauvage, Guignier, Guignier sauvage.
Cet arbre mesure entre 7 à 23 mètres de haut. Son écorce est d’un aspect
satiné gris ou rougeâtre. L’arbre fleurit en avril et en mai. Les
fleurs sont blanches, peu odorantes, solitaires ou en grappes. Le nectar
de ces fleurs est abondant et d’excellente qualité, il est donc très
recherché par les abeilles au printemps. Le miel obtenu est jaune d’or,
très sucré et à cristallisation très lente. Les fruits mûrissent de juin
à août. Ils sont
comestibles. Ils sont d’ordinaire rouges, mais peuvent avoir des teintes
très variées depuis le rose jusqu’au rouge-noir.
Il est répandu presque dans toute l’Europe sauf dans les contrées
septentrionales, en Asie Mineure, au nord de l’Afrique, en Amérique du
Nord, jusqu’à 1300 mètres d’altitude. Il est cultivé dans la plupart des
régions tempérées de la Terre. Il se retrouve dans les jardins, les
vergers et les bois clairsemés.
Les arbres de cette famille, genre Prunus, ont en commun
de produire une drupe
charnue (communément appelé le fruit) provenant d'un seul
carpelle, qui enveloppe un noyau.
"cerisier" vient du latin
cerasus, d'après la ville de Cérasonte (province
du Pont, actuelle Turquie).
Originaire d' Asie antérieure. En 73 av JC, le consul
Lucullus bat Mithridate et conquiert Cérasonte. Parmi ses
trophées, il ramène le cerisier à fruit doux. jusque là,
les Romains connaissaient un cerisier sauvage aux griottes
amères.
Parmi les espèces européennes,
on distingue : Prunus avium , le cerisier des oiseaux
ou Merisier , Prunus
mahaleb, le bois de Sainte Lucie,
ainsi nommé parce qu'on le rencontre dans les Vosges, près
du monastère franciscain de Sainte-Lucie, ou faux merisier,
aux fruits amers et petits.
Le Laurier-Cerise n'est pas un cerisier mais il appartient
au genre Prunus et ses fruits rappellent les cerises.
Il supporte le froid jusqu'à
-12°
Durée de vie : 50 ans, jusqu'à 100 ans (les branches
deviennent cassantes et dangereuses).
Des maladies réduisent
parfois sa durée de vie.
Cerisier Fruitier
Cerisiers en fleurs
J'aime voir la neige rose des cerisiers
Qui poudre, délicatement tous les vergers.
Là bas, se mirent les clochettes du muguet,
Dans l'eau limpide du ruisseau tout guilleret.
J'écoute, couchée dans l'herbe de la prairie,
Vibrer, le solfège d'un rossignol épris.
Sur l'azur, un loriot au plumage jauni,
Emprunte l'habit d'Or du soleil de midi.
Qu'il est doux le vibrato des ailes d' abeilles,
Frôlant la soierie du coquelicot vermeil.
J'entends le vent solfier dans les épis de blés.
La vague du vent, courbe les tiges germées.
Je hume l'odeur des foins coupés, bel été.
Les cerises rougissent, vient le temps d'Aimer.
Maryjo Claus-Rauch
LE MERISIER
Le merisier, appelé aussi cerisier sauvage, est une essence présente en Bretagne, principalement dans
le département d’Ille-et-Vilaine et le Val de Rance.
Ce secteur, avec un important capital de merisier provenant pour l’essentiel des haies, a été par le
passé notoirement producteur de mobilier traditionnel .
Le merisier ayant considérablement
régressé des talus suite au remembrement et par manque d’entretien du bocage, on le
rencontre toutefois fréquemmentà l’état disséminé dans les bois et boqueteaux sur les sols les plus riches.
Son bois précieux et un indéniable aspect esthétique ont suscité un engouement en sa faveur,
entraînant des introductions irraisonnées sur des surfaces excessives ou sur des terrains
inadaptés.
Malgré ces échecs qui ont su rappeler le caractère exigeantet peu social de cette essence,
le merisier conserve tout son intérêt pour la valorisation du bocage et des stations forestières fertiles.
Merisier
Armoire en bois de Merisier
Merisier sauvage.
"Le vent blesse les branches des cerisiers"
Le vent, errant vers l'inconnu lointain,
Blesse les branches de cerisiers.
Nuages de fleurs.
Sans les fixer au ciel,
Sans les laisser tomber au sol,
Le vent les emmène...
Loin de ce monde fascinant,
Loin de ce monde répugnant,
Fleurs envolées...
Le vent, errant vers l'horizon lointain,
S'empare des fleurs de cerisiers,
Les disperse au loin.
Fleurs tant regrettées,
Que germe en mon coeur
Un nouveau printemps.
Texte du compositeur Laurent Mettraux d'après des poèmes de Saigyô
Prunus
IMPRESSION DE PRINTEMPS
Il est des jours - avez-vous remarqué ? -
Où l'on se sent plus léger qu'un oiseau,
Plus jeune qu'un enfant, et, vrai ! plus gai
Que la même gaieté d'un damoiseau.
L'on se souvient sans bien se rappeler...
Évidemment l'on rêve, et non, pourtant.
L'on semble nager et l'on croirait voler.
L'on aime ardemment sans amour cependant
Tant est léger le coeur sous le ciel clair
Et tant l'on va, sûr de soi, plein de foi
Dans les autres, que l'on trompe avec l'air
D'être plutôt trompé gentiment, soi.
La vie est bonne et l'on voudrait mourir,
Bien que n'ayant pas peur du lendemain,
Un désir indécis s'en vient fleurir,
Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain.
Hélas ! faut-il que meure ce bonheur ?
Meurent plutôt la vie et son tourment !
Ô dieux cléments, gardez-moi du malheur
D'à jamais perdre un moment si charmant.
Paul VERLAINE