posté le mercredi 01 mai 2013

Le Muguet du 1 ER MAI

 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1er Jour de Mai
et voici le Muguet.............
 
 
 

 

 
 
 

 

 

Ces petites clochettes qui apportent le bonheur ..........

 

Ce parfum si délicat qui lui est si particulier .........

 

En ce premier jour du  mois de Mai frêle et joli muguet...............

 

Petit brin de muguet et son charmant message........

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
FETE DU TRAVAIL
ET 
PORTE BONHEUR
 
 
B O N    1er     M A I
 
 

 
 

 

 

 

 

 

 

Premier mai

Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses. 
Je ne suis pas en train de parler d'autres choses. 
Premier mai ! l'amour gai, triste, brûlant, jaloux, 
Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ; 
L'arbre où j'ai, l'autre automne, écrit une devise, 
La redit pour son compte et croit qu'il l'improvise ; 
Les vieux antres pensifs, dont rit le geai moqueur, 
Clignent leurs gros sourcils et font la bouche en coeur ; 
L'atmosphère, embaumée et tendre, semble pleine 
Des déclarations qu'au Printemps fait la plaine,
Et que l'herbe amoureuse adresse au ciel charmant.
A chaque pas du jour dans le bleu firmament, 
La campagne éperdue, et toujours plus éprise,
Prodigue les senteurs, et dans la tiède brise 
Envoie au renouveau ses baisers odorants ; 
Tous ses bouquets, azurs, carmins, pourpres, safrans, 
Dont l'haleine s'envole en murmurant : Je t'aime ! 
Sur le ravin, l'étang, le pré, le sillon même, 
Font des taches partout de toutes les couleurs ; 
Et, donnant les parfums, elle a gardé les fleurs ;
Comme si ses soupirs et ses tendres missives
Au mois de mai, qui rit dans les branches lascives, 
Et tous les billets doux de son amour bavard, 
Avaient laissé leur trace aux pages du buvard !
Les oiseaux dans les bois, molles voix étouffées, 
Chantent des triolets et des rondeaux aux fées ; 
Tout semble confier à l'ombre un doux secret ; 
Tout aime, et tout l'avoue à voix basse ; on dirait 
Qu'au nord, au sud brûlant, au couchant, à l'aurore, 
La haie en fleur, le lierre et la source sonore, 
Les monts, les champs, les lacs et les chênes mouvants, 
Répètent un quatrain fait par les quatre vents.

                                                                                                                                          Victor  Hugo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 
 
 
 

 
 

"C'est mon petit bouquet de fleurs

Mon petit muguet, mon porte-bonheur

Je l'ai cueilli pour la vie entière

Et je veux le porter à ma boutonnière.

Mon joli petit bouquet

Avec des yeux comme deux grands bleuets

Ce petit nom là lui va comme un gant

Car en la regardant je crois au printemps !"

 

 

 

 

 



 


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Mai
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posté le mercredi 01 mai 2013

Les ombres du soir ......

 
 
 

 
 
 
 
 
 
Magie    des      Ombres 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Quand  la Nature devient  l' Ombre
de la lumière et du   ciel......
Que de superbes paysages elle nous offre.......
C'est un ravissement pour les yeux,
Quand le crépuscule descend  doucement ,
la magie de la lumière et du ciel donne un magistral cours d'humilité..........
Ce bonheur indéfinissable d'avoir saisi à l'instant près,  ce moment unique.......
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Harmonie du soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !

                                                                           Charles Baudelaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 

L'aube, l'ombre, le soir, l'espace et les étoiles

L'aube, l'ombre, le soir, l'espace et les étoiles ; 
Ce que la nuit recèle ou montre entre ses voiles, 
Se mêle à la ferveur de notre être exalté. 
Ceux qui vivent d'amour vivent d'éternité.

Il n'importe que leur raison adhère ou raille 
Et leur tende, debout, sur ses hautes murailles, 
Au long des quais et des havres ses flambeaux clairs ; 
Eux, sont les voyageurs d'au delà de la mer.

Ils regardent le jour luire de plage en plage
Très loin, plus loin que l'océan et ses flots noirs ; 
La fixe certitude et le tremblant espoir
Pour leurs regards ardents ont le même visage.

Heureux et clairs, ils croient, avec avidité ; 
Leur âme est la profonde et soudaine clarté 
Dont ils brûlent le front des plus hautains problèmes
Et pour savoir le monde, ils ne scrutent qu'eux-mêmes.

Ils vont, par des chemins lointains, choisis par eux, 
Vivant des vérités que renferment leurs yeux 
Simples et nus, profonds et doux comme l'aurore ; 
Et pour eux seuls, les paradis chantent encore.

                                                                                                                  Émile VERHAEREN
 
 
 
 

 
 

 

 

 

 

Quand doucement le soir tombe,

Silencieusement tout devient sombre,

Avec la révérence du soleil,

Doucement je veille,

Ce dernier éclat du soir,

Illumine avec espoir,

Ces promesses inachevées,

Dans mon coeur cette fragilité,

Le soir en donnera,

Cette force inaltérable..........

                                      Lynablue

 

 

 

 

 

 

 
 


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posté le lundi 29 avril 2013

Le Rossignol

 
 

 
 
LE  ROSSIGNOL
 
 
 
 
 
 
 
Voilà les journées et nuits de Printemps qui se réchauffent ,
le mois de Mai va pointer le bout de son nez et dans les  jardins et bois , le chant du Rossignol est présent.
 
Ce chant mélodieux qui seul retentit dans une nuit douce de Printemps est tellement agréable ,
par cet oiseau dont le plumage sans éclat particulier et discret enchante par son charmant répertoire.
 
 

 


 

 
  
 
Le rossignol philomèle  habite la forêt, de préférence proche de l'eau, mais on peut le trouver aussi dans les jardins, les bosquets ou vergers. Son chant  est des plus mélodieux mais aussi des plus complexes, on dit qu'il chante,gringotte, quiritte ou trille, de jour comme de nuit.
Il a fasciné les chercheurs qui ont dénombré entre 120 et 260 séquences différentes,
elles durent en général de 2 à 4 secondes.
Le jeune mâle apprend à chanter en écoutant les plus expérimentés et marque ainsi son territoire, ou tente de séduire les femelles. Dès qu'ils sont appariés, les mâles s'arrêtent généralement de chanter la nuit.
Ceci laisse supposer que le célèbre chant nocturne sert avant tout à attirer les femelles. Les trilles du rossignol étaient jadis réputées calmer la douleur, accélérer les guérisons et adoucir la mort.
 
 
 

 


 

 
 
Maître incontesté de l'art vocal, le rossignol, dont le plumage ne correspond pas au ramage, est un habitant très discret des haies et des bois. S'il se manifeste par ses vocalises merveilleuses et les roulades chaudes de son chant inimitable, cet oiseau reste au contraire invisible, car il vit très près du sol et se cache parfaitement parmi la densité du feuillage. Le rossignol, dont deux espèces distinctes vivent en Europe, est apparenté aux merles et aux grives.

Il recherche sa nourriture sur le sol, mangeant insectes, vers et larves. Il lui arrive occasionnellement de picorer quelques baies. Le rossignol niche à même le sol et construit son nid avec des feuilles mortes, ce qui le rend pratiquement introuvable. L'époque de reproduction commence vers la mi-avril, et c'est alors que le rossignol fait entendre son chant. Il ne chante pas plus la nuit ou le jour, mais c'est au moment où les autres bruits cessent qu'on entend mieux sa voix mélodieuse, ce qui nous fait croire que c'était un chanteur nocturne.

Le chant du rossignol n'est pas une manifestation de joie, mais un moyen d'avertissement par lequel l'oiseau affirme sa présence, délimitant acoustiquement son territoire. Très batailleur, il ne tolère aucune intrusion sur le territoire qu'il occupe avec sa femelle.
 
 

 


 

 
 
Les chants des rossignols atteignent leur intensité culminante en juin, au moment où éclosent les petits. On pense que le chant du mâle sert également à délimiter le territoire pour ses propres petits, avant que ceux-ci ne soient assez développés pour devenir indépendants.

La période est donc relativement courte où ces virtuoses peuvent enchanter ceux qui, au pas de leur porte, veulent bien les écouter. C'est le regret de tous ceux qui se réjouissent tous les ans du concert printanier des oiseaux où le rossignol tient le premier violon depuis le fond des âges en inspirant les poètes et en régalant toutes les âmes sensibles à la nature.
 
 
 

 

 
 
Admirable chanteur, que l'on entend mais que l'on ne voit que rarement, le rossignol est à l'origine d'un grand nombre de récits mythologiques, de légendes et de récits populaires qui tentent de donner une explication à ce que l'on observe dans la nature, ou ce que l'on sait ou l'on croit savoir sur la vie de cet oiseau. On a retrouvé un caractère triste, peut-être majoré par le fait qu’il est entendu principalement pendant la nuit, au chant du rossignol, et on a identifié une espèce de ce dernier à un personnage mythologique .
 
 
 

 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 

                 Le Rossignol


Comme un vol criard d’oiseaux en émoi, 
Tous mes souvenirs s’abattent sur moi, 
S’abattent parmi le feuillage jaune 
De mon cœur mirant son tronc plié d’aune 
Au tain violet de l’eau des Regrets, 
Qui mélancoliquement coule auprès, 
S’abattent, et puis la rumeur mauvaise 
Qu’une brise moite en montant apaise, 
S’éteint par degrés dans l’arbre, si bien 
Qu’au bout d’un instant on n’entend plus rien, 
Plus rien que la voix célébrant l’Absente, 
Plus rien que la voix - ô si languissante ! - 
De l’oiseau qui fut mon Premier Amour, 
Et qui chante encor comme au premier jour ; 
Et, dans la splendeur triste d’une lune 
Se levant blafarde et solennelle, une 
Nuit mélancolique et lourde d’été, 
Pleine de silence et d’obscurité, 
Berce sur l’azur qu’un vent doux effleure 
L’arbre qui frissonne et l’oiseau qui pleure.

                                           Paul Verlaine

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 
 
 
 
 


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1. wolfe  le 30-04-2013 à 10:11:00  (site)

Bonjour!
J'adore mes oiseaux!
On a un petit rouge-gorge qui se ballade là où je bosse!
Les journées et nuits qui se réchauffent...Ca dépend où!! Chez nous là il fait plutôt froid, on à été obligé de ressortir les pulls...
Bisous

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posté le mardi 23 avril 2013

Peintre Al Hogue


 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Voici les tableaux d'un Artiste Peintre vivant à Hawai ,
créations lumineuses , à la fois  gaies  pleine de vie  d'espoir et de rêves .......
 
 
 
 
 
Mr.     AL  HOGUE 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
Clair de lune


Votre âme est un paysage choisi
Que vont charmant masques et bergamasques
Jouant du luth et dansant et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques.
 

Tout en chantant sur le mode mineur
L'amour vainqueur et la vie opportune
Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur
Et leur chanson se mêle au clair de lune,

 

Au calme clair de lune triste et beau,
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
Et sangloter d'extase les jets d'eau,
Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres.

 
                                                                                                        Verlaine
 
 
 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clair de lune

La lune était sereine et jouait sur les flots. -
La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise,
La sultane regarde, et la mer qui se brise,
Là-bas, d'un flot d'argent brode les noirs îlots.

De ses doigts en vibrant s'échappe la guitare.
Elle écoute... Un bruit sourd frappe les sourds échos.
Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos,
Battant l'archipel grec de sa rame tartare ?

Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour,
Et coupent l'eau, qui roule en perles sur leur aile ?
Est-ce un djinn qui là-haut siffle d'une voix grêle,
Et jette dans la mer les créneaux de la tour ?

Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ? -
Ni le noir cormoran, sur la vague bercé,
Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé
Du lourd vaisseau, rampant sur l'onde avec des rames.

Ce sont des sacs pesants, d'où partent des sanglots.
On verrait, en sondant la mer qui les promène,
Se mouvoir dans leurs flancs comme une forme humaine... -
La lune était sereine et jouait sur les flots.

                                                                                                                  Victor Hugo


 


 

 

 

 

 

 


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1. Zeb  le 25-04-2013 à 08:43:59

J'aime beaucoup son travail! Lumière et ambiance fantastique, cela invite au rêve.
Et toujours de beaux poèmes pour accompagner tes articles, merci de ces moments de grâce que tu nous offres.

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