.............................
Passez d'excellentes fêtes de Noêl , un bon Réveillon.
Qu'en ce jour de fêtes ,
Noêl n'oublierai .... personne , ....
la plus petite des attentions ravirait ceux qui
se retrouvent seuls, oubliés , malades, handicapés...
Pour ceux qui souffrent d'être dans un pays en guerre.....
Pour les enfants sans famille, Pour les familles en difficultées , séparées,dans la peine,
Pour tous ceux qui ne fêteront pas Noêl
comme la majorité des gens dans le bonheur et la joie.
Sans oublier nos chers animaux Abandonnés , Maltraités,
Noêl aussi les concerne.
Le matin des étrennes
Ah ! Quel beau matin, que ce matin des étrennes !
Chacun, pendant la nuit, avait rêvé des siennes
Dans quel songe étrange où l'on voyait joujoux,
Bonbons habillés d’or, étincelants bijoux,
Tourbillonner, danser une danse sonore,
Puis fuir sous les rideaux, puis reparaître encore !
On s'éveillait matin, on se levait joyeux,
La lèvre affriandée, en se frottant les yeux ...
On allait, les cheveux emmêlés sur la tête,
Les yeux tout rayonnants, comme aux grands jours de fête,
Et les petits pieds nus effleurant le plancher,
Aux portes des parents tout doucement toucher ...
On entrait ! ...puis alors les souhaits ... en chemise,
Les baisers répétés, et la gaieté permise !
Arthur Rimbaud
Le petit sapin
Je connais un petit sapin
Qui regardait passer les trains
Par-dessus le mur du jardin
Il rêvait de mer, de bateaux,
De vague et d'oiseau,
De tremper son pied dans l'eau.
Mais les sapins ne peuvent voyager
Ils ne savent pas marcher
Ils ne savent pas nager.
Alors pour effacer son chagrin
Tous les papillons du jardin
Se posèrent sur le sapin
Ils battaient des ailes sans arrêt
Et le petit sapin riait
On aurait dit qu'il s'envolait.
Si tu vois dans ton jardin
Des papillons sur un sapin
Ce petit poème est le tien.
Jean Dalimier
Je suis le vent, le vent du Nord
A chaque hiver avec mon amie la neige
Nous précédons ce grand rituel
Qui fait rêver les petits et les grands
Depuis si longtemps
Nous parcourons les villages et les villes
Et j'aide mon amie à étendre ce grand manteau blanc
Embellissant les restes d'un automne
Souvent trop déprimant
Et les hommes en font une féérie
De décorations et de lumières
Qui vue du ciel semble presque irréelle
On dirait que le temps s'arrête
Et on y entend des mots d'amour
De paix, de prospérité et de bonne volonté
C'est comme si la guerre n'avait jamais existé
Et que la haine avait fui la réalité
Ils ont les chansons qui parlent d'un sauveur pour les grands
Et un certain Rudolph qu'aimeraient bien voir les enfants
C'est un moment béni de tous
Durant lequel les vœux de fraternité ne devraient jamais être superficiels
C'est à se demander pourquoi les hommes n'ont jamais osés
À faire durer toute l'année
Ce moment qu'on voudrait éternel
Qu'on appelle la Magie de Noël
Inconnu
Pâle Etoile du soir, messagère lointaine,
Dont le
front sort brillant des voiles du couchant,
De ton palais d'azur, au sein du
firmament,
Que regardes-tu dans la plaine ?
Que cherches-tu sur la terre endormie ?
Mais déjà
sur les Monts, je te vois t'abaisser ;
Tu fuis en souriant, mélancolique
amie
Etoile qui descend sur la verte colline,
Et ton tremblant regard
est près de s'effacer.
Triste larme d'argent du manteau de la nuit
Toi
que regarde au loin le pâtre qui chemine,
Tandis que pas à pas son long
troupeau le suit.
Etoile où t'en vas-tu dans cette nuit immense ?
Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ?
Où t'en vas-tu si
belle, à l'heure du silence
Tomber comme un perle, au sein profond des eaux
?
Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ma tête
Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux,
Avant de nous quitter,
un seul instant arrête :
Etoile de l'amour, ne descends pas des cieux
!
Alfred de MUSSET
Charmants dessins de l'illustratrice :
GAELLE BOISSONNARD
-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-
Artiste découverte par hasard , sur le net , je lui trouve beaucoup de talent, visitez son blog....
ETIRE TOI, LA VIE...........
tire-toi, la Vie est lasse à ton côté
— Qu’elle dorme de l’aube au soir,
Belle, lasse
Qu’elle dorme —
Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe
Dans l’ombre énorme ;
Et, si tu tardes à croire,
Je ne sais quel guide il te pourra rester
— Le rêve appelle et passe,
Vers la divinité.
Laisse, ne prends qu'un viatique,
Et, de tout cet amour qui double chaque pas,
Ne prends que le désir, et va ;
Dépêche-toi :
Le rêve appelle et passe,
Passe — et n’appelle qu’une fois.
Marche dans l’ombre, cours !
Est-il un abîme que tu craignes ?
Ô hâte-toi !... il est trop tard :
La belle Vie en son sommeil d’amour
Étend ses doux bras qui t’étreignent
— Trop tard ; le rêve appelle et passe,
Appelle en vain,
Passe et dédaigne...
Alors,
Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,
Engendre d’elle un art ;
Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,
Selon le rêve muet et qui prie,
Retourne-toi, étreins la belle Vie ;
Immortalise en elle ta seule heure :
De ta douleur de mort et de sa joie
Procréant quelque Verbe harmonieux
Qui te survive et rie et pleure
Quand le printemps verdoie
Au bois joyeux
Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;
Et chante dans la clarté de son sourire...
- See more at: http://www.lesvoixdelapoesie.com/poemes/etire-toi-la-vie#sthash.b43mkzxg.dpuftire-toi, la Vie est lasse à ton côté
— Qu’elle dorme de l’aube au soir,
Belle, lasse
Qu’elle dorme —
Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe
Dans l’ombre énorme ;
Et, si tu tardes à croire,
Je ne sais quel guide il te pourra rester
— Le rêve appelle et passe,
Vers la divinité.
Laisse, ne prends qu'un viatique,
Et, de tout cet amour qui double chaque pas,
Ne prends que le désir, et va ;
Dépêche-toi :
Le rêve appelle et passe,
Passe — et n’appelle qu’une fois.
Marche dans l’ombre, cours !
Est-il un abîme que tu craignes ?
Ô hâte-toi !... il est trop tard :
La belle Vie en son sommeil d’amour
Étend ses doux bras qui t’étreignent
— Trop tard ; le rêve appelle et passe,
Appelle en vain,
Passe et dédaigne...
Alors,
Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,
Engendre d’elle un art ;
Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,
Selon le rêve muet et qui prie,
Retourne-toi, étreins la belle Vie ;
Immortalise en elle ta seule heure :
De ta douleur de mort et de sa joie
Procréant quelque Verbe harmonieux
Qui te survive et rie et pleure
Quand le printemps verdoie
Au bois joyeux
Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;
Et chante dans la clarté de son sourire...
- See more at: http://www.lesvoixdelapoesie.com/poemes/etire-toi-la-vie#sthash.b43mkzxg.dpufÉtire-toi, la Vie est lasse à ton côté
— Qu’elle dorme de l’aube au soir,
Belle, lasse
Qu’elle dorme —
Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe
Dans l’ombre énorme ;
Et, si tu tardes à croire,
Je ne sais quel guide il te pourra rester
— Le rêve appelle et passe,
Vers la divinité.
Laisse, ne prends qu'un viatique,
Et, de tout cet amour qui double chaque pas,
Ne prends que le désir, et va ;
Dépêche-toi :
Le rêve appelle et passe,
Passe — et n’appelle qu’une fois.
Marche dans l’ombre, cours !
Est-il un abîme que tu craignes ?
Ô hâte-toi !... il est trop tard :
La belle Vie en son sommeil d’amour
Étend ses doux bras qui t’étreignent
— Trop tard ; le rêve appelle et passe,
Appelle en vain,
Passe et dédaigne...
Alors,
Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,
Engendre d’elle un art ;
Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,
Selon le rêve muet et qui prie,
Retourne-toi, étreins la belle Vie ;
Immortalise en elle ta seule heure :
De ta douleur de mort et de sa joie
Procréant quelque Verbe harmonieux
Qui te survive et rie et pleure
Quand le printemps verdoie
Au bois joyeux
Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;
Et chante dans la clarté de son sourire...
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— Qu’elle dorme de l’aube au soir,
Belle, lasse
Qu’elle dorme —
Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe
Dans l’ombre énorme ;
Et, si tu tardes à croire,
Je ne sais quel guide il te pourra rester
— Le rêve appelle et passe,
Vers la divinité.
Laisse, ne prends qu'un viatique,
Et, de tout cet amour qui double chaque pas,
Ne prends que le désir, et va ;
Dépêche-toi :
Le rêve appelle et passe,
Passe — et n’appelle qu’une fois.
Marche dans l’ombre, cours !
Est-il un abîme que tu craignes ?
Ô hâte-toi !... il est trop tard :
La belle Vie en son sommeil d’amour
Étend ses doux bras qui t’étreignent
— Trop tard ; le rêve appelle et passe,
Appelle en vain,
Passe et dédaigne...
Alors,
Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,
Engendre d’elle un art ;
Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,
Selon le rêve muet et qui prie,
Retourne-toi, étreins la belle Vie ;
Immortalise en elle ta seule heure :
De ta douleur de mort et de sa joie
Procréant quelque Verbe harmonieux
Qui te survive et rie et pleure
Quand le printemps verdoie
Au bois joyeux
Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;
Et chante dans la clarté de son sourire...
- See more at: http://www.lesvoixdelapoesie.com/poemes/etire-toi-la-vie#sthash.b43mkzxg.dpufÉtire-toi, la Vie est lasse à ton côté
— Qu’elle dorme de l’aube au soir,
Belle, lasse
Qu’elle dorme —
Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe
Dans l’ombre énorme ;
Et, si tu tardes à croire,
Je ne sais quel guide il te pourra rester
— Le rêve appelle et passe,
Vers la divinité.
Laisse, ne prends qu'un viatique,
Et, de tout cet amour qui double chaque pas,
Ne prends que le désir, et va ;
Dépêche-toi :
Le rêve appelle et passe,
Passe — et n’appelle qu’une fois.
Marche dans l’ombre, cours !
Est-il un abîme que tu craignes ?
Ô hâte-toi !... il est trop tard :
La belle Vie en son sommeil d’amour
Étend ses doux bras qui t’étreignent
— Trop tard ; le rêve appelle et passe,
Appelle en vain,
Passe et dédaigne...
Alors,
Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,
Engendre d’elle un art ;
Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,
Selon le rêve muet et qui prie,
Retourne-toi, étreins la belle Vie ;
Immortalise en elle ta seule heure :
De ta douleur de mort et de sa joie
Procréant quelque Verbe harmonieux
Qui te survive et rie et pleure
Quand le printemps verdoie
Au bois joyeux
Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;
Et chante dans la clarté de son sourire...
Francis vielé-Griffin
Étire-toi, la Vie est lasse à ton côté
— Qu’elle dorme de l’aube au soir,
Belle, lasse
Qu’elle dorme —
Toi, lève-toi : le rêve appelle et passe
Dans l’ombre énorme ;
Et, si tu tardes à croire,
Je ne sais quel guide il te pourra rester
— Le rêve appelle et passe,
Vers la divinité.
Laisse, ne prends qu'un viatique,
Et, de tout cet amour qui double chaque pas,
Ne prends que le désir, et va ;
Dépêche-toi :
Le rêve appelle et passe,
Passe — et n’appelle qu’une fois.
Marche dans l’ombre, cours !
Est-il un abîme que tu craignes ?
Ô hâte-toi !... il est trop tard :
La belle Vie en son sommeil d’amour
Étend ses doux bras qui t’étreignent
— Trop tard ; le rêve appelle et passe,
Appelle en vain,
Passe et dédaigne...
Alors,
Étreins la Vie, encore, de baisers lasse,
Engendre d’elle un art ;
Si tu ne fus vers Dieu, à l’infini,
Selon le rêve muet et qui prie,
Retourne-toi, étreins la belle Vie ;
Immortalise en elle ta seule heure :
De ta douleur de mort et de sa joie
Procréant quelque Verbe harmonieux
Qui te survive et rie et pleure
Quand le printemps verdoie
Au bois joyeux
Du jeune leurre d’amour qu’il faut redire ;
Et chante dans la clarté de son sourire...
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1. histria le 22-12-2013 à 14:52:55 (site)
Charmantes illustrations !!! bravo pour la mise en page... Bon WE
3. wolfe le 23-12-2013 à 18:43:59 (site)
Bonsoir
Quels magnifiques dessins!!!
Merci pour ta belle image!
Bisous
4. lockdown le 24-12-2013 à 07:43:16 (site)
Que le père Noêl t'apporte beaucoup de livres !!!!
Je te souhaite un bon et joyeux Noël
Je t'embrasse très fort.
C' Est L'Hiver.....................
+.+.+.+.+.+.+.+.+
.+.+.+.+.
L'Hiver est arrivé, Le 21 Décembre .....
L ' HIVER
Tout doucement il est entré,
Sans faire de bruit, à pas veloutés,
Gardant avec lui cette année,
Dans une poche bien cachée,
Le soleil en amitié.
Quelle surprise et même étonné,
D'un temps clément et appaisé,
A l'approche de Noèl et des fêstivités,
L'hiver vient d'arriver
Apportant avec lui des douceurs de fin d'été,
Des airs de printemps inachevés, ou d'Automne attardés ?
Comment ne pourrai-je pas apprécier ?
Ce temps si doux et léger,Qui semble s'amuser ....
Avant qu'il ne se fâche avec fermeté,
Que le soleil soit chahuté et chassé,
Par des bourrasques de vent et de pluies mélées,
Les flocons de neige viendront tourbillonner,
Papillonner et virvolter à volonté ...
Pour laisser place aux paysages enneigés,
L'hiver sera enfin arrivé,
Pour le plaisir des enfants enchantés.........
Qui glisseront avec joie et gaieté dans la nouvelle année...
Lynablue
" NOEL AU BALCON , PAQUES AUX TISONS ......... "
Fantaisie d’hiver
Le nez rouge, la face blême,
Sur un pupitre de glaçons,
L'Hiver exécute son thème
Dans le quatuor des saisons.Il chante d'une voix peu sûre
Des airs vieillots et chevrotants;
Son pied glacé bat la mesure
Et la semelle en même temps;Et comme Haendel, dont la perruque
Perdait sa farine en tremblant,
Il fait envoler de sa nuque
La neige qui la poudre à blanc.
Théophile Gautier
Plein de colère et de raison,
Contre toi, barbare saison,
Je prépare une rude guerre,
Malgré les lois de l’univers,
Qui de la glace des hivers
Chassent les flammes du tonnerre,
Aujourd’hui l’ire de mes vers
Des foudres contre toi desserre.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tous nos arbres sont dépouillés,
Nos promenoirs sont tout mouillés,
L’émail de notre beau parterre
A perdu ses vives couleurs,
La gelée a tué les fleurs,
L’air est malade d’un caterre,
Et l’œil du ciel noyé de pleurs
Ne sait plus regarder la terre.
La nacelle, attendant le flux
Des ondes qui ne courent plus,
Oisive au port est retenue ;
La tortue et les limaçons
Jeûnent perclus sous les glaçons ;
L’oiseau sur une branche nue
Attend pour dire ses chansons
Que la feuille soit revenue.
Le héron, quand il veut pêcher,
Trouvant l’eau toute de rocher,
Se paît du vent et de sa plume ;
Il se cache dans les roseaux
Et contemple, au bord des ruisseaux,
La bise contre sa coutume
Souffler la neige sur les eaux
Où bouillait autrefois l’écume.
Les poissons dorment assurés,
D’un mur de glace remparés,
Francs de tous les dangers du monde,
Fors que de toi tant seulement,
Qui restreins leur moite élément
Jusqu’à la goutte plus profonde,
Et les laisses sans mouvement,
Enchassés en l’argent de l’onde.
- See more at: http://www.lesvoixdelapoesie.com/poemes/contre-lhiver#sthash.wmYcdXMU.dpuf
Plein de colère et de raison,
Contre toi, barbare saison,
Je prépare une rude guerre,
Malgré les lois de l’univers,
Qui de la glace des hivers
Chassent les flammes du tonnerre,
Aujourd’hui l’ire de mes vers
Des foudres contre toi desserre.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tous nos arbres sont dépouillés,
Nos promenoirs sont tout mouillés,
L’émail de notre beau parterre
A perdu ses vives couleurs,
La gelée a tué les fleurs,
L’air est malade d’un caterre,
Et l’œil du ciel noyé de pleurs
Ne sait plus regarder la terre.
La nacelle, attendant le flux
Des ondes qui ne courent plus,
Oisive au port est retenue ;
La tortue et les limaçons
Jeûnent perclus sous les glaçons ;
L’oiseau sur une branche nue
Attend pour dire ses chansons
Que la feuille soit revenue.
Le héron, quand il veut pêcher,
Trouvant l’eau toute de rocher,
Se paît du vent et de sa plume ;
Il se cache dans les roseaux
Et contemple, au bord des ruisseaux,
La bise contre sa coutume
Souffler la neige sur les eaux
Où bouillait autrefois l’écume.
Les poissons dorment assurés,
D’un mur de glace remparés,
Francs de tous les dangers du monde,
Fors que de toi tant seulement,
Qui restreins leur moite élément
Jusqu’à la goutte plus profonde,
Et les laisses sans mouvement,
Enchassés en l’argent de l’onde.
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Plein de colère et de raison,
Contre toi, barbare saison,
Je prépare une rude guerre,
Malgré les lois de l’univers,
Qui de la glace des hivers
Chassent les flammes du tonnerre,
Aujourd’hui l’ire de mes vers
Des foudres contre toi desserre.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tous nos arbres sont dépouillés,
Nos promenoirs sont tout mouillés,
L’émail de notre beau parterre
A perdu ses vives couleurs,
La gelée a tué les fleurs,
L’air est malade d’un caterre,
Et l’œil du ciel noyé de pleurs
Ne sait plus regarder la terre.
La nacelle, attendant le flux
Des ondes qui ne courent plus,
Oisive au port est retenue ;
La tortue et les limaçons
Jeûnent perclus sous les glaçons ;
L’oiseau sur une branche nue
Attend pour dire ses chansons
Que la feuille soit revenue.
Le héron, quand il veut pêcher,
Trouvant l’eau toute de rocher,
Se paît du vent et de sa plume ;
Il se cache dans les roseaux
Et contemple, au bord des ruisseaux,
La bise contre sa coutume
Souffler la neige sur les eaux
Où bouillait autrefois l’écume.
Les poissons dorment assurés,
D’un mur de glace remparés,
Francs de tous les dangers du monde,
Fors que de toi tant seulement,
Qui restreins leur moite élément
Jusqu’à la goutte plus profonde,
Et les laisses sans mouvement,
Enchassés en l’argent de l’onde.
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Plein de colère et de raison,
Contre toi, barbare saison,
Je prépare une rude guerre,
Malgré les lois de l’univers,
Qui de la glace des hivers
Chassent les flammes du tonnerre,
Aujourd’hui l’ire de mes vers
Des foudres contre toi desserre.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tous nos arbres sont dépouillés,
Nos promenoirs sont tout mouillés,
L’émail de notre beau parterre
A perdu ses vives couleurs,
La gelée a tué les fleurs,
L’air est malade d’un caterre,
Et l’œil du ciel noyé de pleurs
Ne sait plus regarder la terre.
La nacelle, attendant le flux
Des ondes qui ne courent plus,
Oisive au port est retenue ;
La tortue et les limaçons
Jeûnent perclus sous les glaçons ;
L’oiseau sur une branche nue
Attend pour dire ses chansons
Que la feuille soit revenue.
Le héron, quand il veut pêcher,
Trouvant l’eau toute de rocher,
Se paît du vent et de sa plume ;
Il se cache dans les roseaux
Et contemple, au bord des ruisseaux,
La bise contre sa coutume
Souffler la neige sur les eaux
Où bouillait autrefois l’écume.
Les poissons dorment assurés,
D’un mur de glace remparés,
Francs de tous les dangers du monde,
Fors que de toi tant seulement,
Qui restreins leur moite élément
Jusqu’à la goutte plus profonde,
Et les laisses sans mouvement,
Enchassés en l’argent de l’onde.
- See more at: http://www.lesvoixdelapoesie.com/poemes/contre-lhiver#sthash.wmYcdXMU.dpufEn hiver la terre pleure
En hiver la terre pleure ;
Le soleil froid, pâle et doux,
Vient tard, et part de bonne heure,
Ennuyé du rendez-vous.
Leurs idylles sont moroses.
- Soleil ! aimons ! - Essayons.
O terre, où donc sont tes roses ?
- Astre, où donc sont tes rayons ?
Il prend un prétexte, grêle,
Vent, nuage noir ou blanc,
Et dit : - C'est la nuit, ma belle !
- Et la fait en s'en allant ;
Comme un amant qui retire
Chaque jour son coeur du noeud,
Et, ne sachant plus que dire,
S'en va le plus tôt qu'il peut.
Victor Hugo
Bonjour monsieur l'Hiver
- Hé ! bonjour monsieur l'Hiver !
Ça faisait longtemps...
Bienvenue sur notre terre,
Magicien tout blanc.
- Les montagnes t'espéraient ;
Les sapins pleuraient ;
Les marmottes s'indignaient ;
Reviendra-t-il jamais ?
- Mes patins s'ennuyaient ;
Mes petits skis aussi ;
On était tous inquiets ;
Reviendra-t-il jamais ?
- Hé ! bonjour monsieur l'Hiver !
Ça faisait longtemps ...
Bienvenue sur notre terre,
Magicien tout blanc.
Patrick Bousquet
La neige tombe
Toute blanche dans la nuit brune
La neige tombe en voletant,
Ô pâquerettes! une à une
Toutes blanches dans la nuit brune !
Qui donc là-haut plume la lune ?
Ô frais duvet ! flocons flottants !
Toute blanche dans la nuit brune
La neige tombe en voletant.La neige tombe, monotone,
Monotonement, par les cieux ;
Dans le silence qui chantonne,
La neige tombe monotone,
Elle file, tisse, ourle et festonne
Un suaire silencieux.
La neige tombe, monotone,
Monotonement par les cieux.
Jean Richepin
Un petit flocon de neige
Un petit flocon de neige
Est arrivé en NorvègeEt tout doucement il tombe
Comme un duvet de colombe
Et tout doucement il tombe
Comme un duvet de colombeIl est tombé de la lune
Il ressemble à une plume
C'est tout petit flocon
Plus léger qu'un papillon
C'est tout petit flocon
Plus léger qu'un papillonUn petit flocon de neige
Est devenu en Norvège
Une étoile de cristal
Sur la queue de mon cheval
Une étoile de cristal
Sur la queue de mon chevalUn petit flocon de neige
Un petit flocon de neige....
Pierre Chêne
Le petit flocon
Je suis un petit flocon
Tout menu, tout blanc, tout rond,
Je voltige dans l'air léger,
Je me balance
Au bout des branches,
Et puis je viens me percher
Au bout de ton petit nezJe suis un peu froid.
Tu crois ?
C'est tant pis pour toi,
Voilà !Je suis un petit flocon
Tout menu, tout blanc, tout rond,
Qui aime beaucoup s'amuser
Dans le vent... et sur ton nez !
Mais aujourd'hui dans ma contrée,
Petit flocon a décidé
De ne point montrer,
Le bout de son nez.......
Le soleil lui rit au nez ,
Le vent se croit en été,
Décembre est bien d'actualité ,
Le temps est deboussolé....!
Et Les fêtes vont arriver,
Je continue d'espérer,
Pour de belles fêtes enneigées.
Petit flocon est arrivé..
Alors Un Joyeux Noel.....
Lynablue
Quand cela va t-il cesser ??!!...........
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
Une partie de la Forêt Amazonienne se situant au Pérou est en grand danger,
encore dans les griffes de Multinationales qui s'approprient par des écrits totalement discutables et certains totalement illégaux, piraterie pure et simple ....
vont piller, polluer, empoisonner , voler les richesses Naturelles et Anéantir des Tribus
qui y vivent depuis des décennies en toute harmonie, massacrer une biodiversité vitale pour la Planète !
biensur sans parler du braconnage , des défrichements illégaux etc......
Le Poumon Vert de la Planète est entrain de mourir ,
comme c'est bizarr comme comparaison....
on empêche l'homme de fumer pour sa santé...
mais la terre entière anéantie le Poumon de la Planète !!
FORET TROPICLE DU PEROU
La forêt tropicale est l'habitat naturel ayant la plus grande biodiversité au monde. Mais elle est gravement menacée.
Chaque année elle perd environ 150.000 kilomètres carrés, soit plus de 40 terrains de football par minute !
Les arbres géants sont abattus pour
l'industrie du bois et des meubles, ou pour faire place à des
plantations immenses de palmiers à huile, de canne à sucre et de soja.
Le poumon vert de la Terre disparait aussi à cause des mines d'or et de
cuivre, de l'extraction de pétrole et des barrages électriques.
Les conséquences sont dévastatrices :
• Environ la moitié des espèces animales et végétales vivent dans les forêts tropicales. Orang-outans, tigres et toucans ont besoin de la forêt pour survivre. A cause de la déforestation, 150 espèces disparaissent chaque jour.
• 60 millions d'autochtones vivent dans
et de la forêt pluviale. Ils utilisent ses ressources sans la détruire.
Mais ils sont de plus en plus souvent expulsés et menacés.
• Les
forêts pluviales sont essentielles pour la stabilité du climat et la
conservation des sols. Leur destruction aboutit à encore plus
d'émissions de CO2 dans l'atmosphère, d'inondations et de glissements de
terrains.
FORET TROPICALE DU PEROU
Parc National Alto Purus
Manu National Park, Perou
En 1973, cette zone a été reconnue comme Parc national, il s'étend sur une superficie de 1.726.295.22 hectares, et a été déclarée Patrimoine Culturel de l'Humanité en 1987 par l'Unesco. Le parc comprend la totalité du bassin du fleuve Manu ainsi qu'une extraordinaire bande d'altitude qui débute à 4.300 mètres, depuis la puna (soit les hauts plateaux andins) et arrive à 200 mètres dans la plaine amazonienne..
Situé dans les forêts pluvieuses des départements de Cusco et de Madre de Dios, le Parc National du Manu constitue le plus grand trésor naturel du Pérou,
Grand comme la Slovénie, ce parc national inscrit au patrimoine mondial
de l’humanité comporte une biodiversité tout à fait exceptionnelle. Bien
préservée des velléités d’exploitation que l’on peut apercevoir plus au
nord, la visite de cette région isolée est une leçon de nature
inoubliable !
De nombreuses zones sont encore inexplorées, si
bien qu’il est impossible de dresser une liste complète des espèces y
vivant ; la variété d’oiseaux y est étourdissante, avec plus de 1000
espèces répertoriées, et vous aurez toutes les chances -en étant
patient- d’apercevoir des loutres géantes, des jaguars ou encore de
nombreux primates.
Signalons aussi que de nombreuses tribus d’indiens y vivent, parfois sans aucun contact avec le monde extérieur.
Pérou
La Selva , poumon vert amazonien ,
que ce partage plusieurs pays tels que le Brésil, Pérou, Colombie, Bolivie,Guyane......
La selva, forêt amazonienne péruvienne recouvre 60% de la superficie du Pérou (13 % de la superficie totale de la forêt) pour une population représentant 10%.
Cette zone de l’Amazonie est l’une des zones qui représente la plus grande biodiversité biologique de la planète. Après le Brésil, le Pérou est en cela le second pays amazonien en superficie.
Le Pérou est le 5e pays au monde pour sa richesse végétale dont 5300 espèces de plantes sont endémiques.
Le Pérou est considéré comme l’un des pays qui produisent le plus d’or dans le monde, il est classé 6ème à l’échelle internationale.
En effet, 20% de l’or extrait au Pérou est extrait d’une manière illégale. Les chercheurs d'or utilisent des techniques qui détruisent les forêts et les rivières locales.
Les nombreuses opérations informelles n’estiment généralement pas leurs impacts sur l’écosystème du pays.
Le Fleuve Amazone naît ici au Pérou dans les Andes
et c’est un ruisseau qui se nomme le nevado Mismi qui se trouve dans la région d’Arequipa, situé sur un sommet à 5507 mètres d’altitude et qui alimente la rivière Apurimac.
Les affluents péruviens de l’Amazone sont :
Le Marañon (1570 km)
L’Ucayali (2570 km)
L’Huallaga (1060 km)
Le Tigre (940 km)
Plaine de la forêt vierge bordant le lac Cocha Otorongo, Parc National du Manu, Pérou.
On distingue 3 écorégions :
- La forêt tropicale amazonienne (jusqu'à 1300 m), où prédominent des arbres atteignant jusqu'à soixante mètres de haut. Le sous-bois dense empêche le passage de la lumière.
Cette région est la plus vaste du Pérou.
Le climat est très chaud, la température moyenne est de 28 °, l’humidité est très élevés (supérieure à 75%) et les précipitations importantes.
Elle se caractérise par de longs fleuves présentant du fort débit.
- La forêt des nuages (1 300 - 2 500 m), s'accroche au versant oriental des Andes, très accidenté. Les vents d'est accumulent les nuages sur les pentes de ces profondes vallées, où les précipitations sont abondantes.
Cette forêt maintient l'équilibre hydrologique, en gardant l'eau des pluies et en la conduisant, sans provoquer d'érosion, jusqu'aux grands cours d'eau de l'Amazonie.
Ici, nuits fraîches et journées chaudes permettent aux plantes de produire une symphonie de formes et couleurs.
La biodiversité est la plus forte au monde, et de nombreuses espèces sont encore inconnues de la science. Ce milieu est composé d'une végétation exubérante d'épiphytes, mousses, lichens, broméliacées, fougères arborescentes, bambous, orchidées.
Est-ce cela que nous voulons voir à la place de la FORET TROPICALE ?
EST-CE CELA L'AVENIR ?....
1. lockdown le 18-12-2013 à 17:27:30 (site)
Superbes belles photos ... Si il n"y avait pas tant de demandes , la nature se porterait mieux ... Le progrès nous tuera ...
Bisous et bonne soirée
3. 472481 le 19-12-2013 à 08:55:38 (site)
Bonjour Lyna,
je te remercie de ta visite j'ai une petite forme mais ça passera il le faut, la fleur c'est une Hellébore (appelé aussi Rose de Noël et herbe du fou il existe plusieurs variétés.)
Le temps est à la pluie depuis hier soir chez moi mais pas de vent c'est général sur la France aujourd'hui et pourquoi pas la neige pour Noël ! lol.
Je te souhaite à mon tour un agréable jeudi merci pour la belle image.
Gros bisous affectueux
Nanou
4. wolfe le 19-12-2013 à 18:42:39 (site)
Bonsoir
Malheureusement, l'Humain est trop égoïste pour s'en soucier (la grande majorité!) Heureusement que des gens se mobilise pour essayer d'arrêter tout ça!!
Merci pour ta belle image!
Bisous
5. wolfe le 22-12-2013 à 09:45:05 (site)
Bon dimanche!
J'espère qu'il est plus ensoleillé qu'ici!
Bisous
6. 472481 le 22-12-2013 à 10:21:43 (site)
Bonjour Lyna,
je viens de lire ton article je connais bien le mal de ce Pays pour avoir vue des reportages à la télé c'est un vrais désastre.
J'espère que tu vas bien , je te souhaite un doux et agréable dimanche.
Gros bisous tendresse
Nanou
Commentaires
1. 472481 le 24-12-2013 à 18:08:01 (site)
Bonsoir Lyna ,
à mon tour je te souhaite un bon réveillon et un joyeux Noël.
Je t'embrasse affectueusement
Nanou