posté le dimanche 11 août 2013

Etoiles.....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

.Les. Etoiles.............

 

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LES ETOILES FILANTES



À qui donc le grand ciel sombre 
Jette-t-il ses astres d'or ? 
Pluie éclatante de l'ombre, 
Ils tombent...? — Encor ! encor !

Encor ! — lueurs éloignées, 
Feux purs, pâles orients, 
Ils scintillent... — ô poignées 
De diamant effrayants !

C'est de la splendeur qui rôde, 
Ce sont des points univers, 
La foudre dans l'émeraude ! 
Des bleuets dans des éclairs !

Réalités et chimères 
Traversant nos soirs d'été ! 
Escarboucles éphémères 
De l'obscure éternité !

De quelle main sortent-elles ? 
Cieux, à qui donc jette-t-on 
Ces tourbillons d'étincelles ? 
Est-ce à l'âme de Platon ?

Est-ce à l'esprit de Virgile ? 
Est-ce aux monts ? est-ce au flot vert ? 
Est-ce à l'immense évangile 
Que Jésus-Christ tient ouvert ?

Est-ce à la tiare énorme 
De quelque Moïse enfant 
Dont l'âme a déjà la forme 
Du firmament triomphant ?

Ces feux-là vont-ils aux prières ? 
À qui l'Inconnu profond 
Ajoute-t-il ces lumières, 
Vagues flammes de son front ?

Est-ce, dans l'azur superbe, 
Aux religions que Dieu, 
Pour accentuer son verbe, 
Jette ces langues de feu ?

Est-ce au-dessus de la Bible 
Que flamboie, éclate et luit 
L'éparpillement terrible 
Du sombre écrin de la nuit ?

Nos questions en vain pressent 
Le ciel, fatal ou béni. 
Qui peut dire à qui s'adressent 
Ces envois de l'infini ?

Qu'est-ce que c'est que ces chutes 
D'éclairs au ciel arrachés ? 
Mystère ! Sont-ce des luttes ? 
Sont-ce des hymens ? Cherchez.

Sont-ce les anges du soufre ? 
Voyons-nous quelque essaim bleu 
D'argyraspides du gouffre 
Fuir sur des chevaux de feu ?

Est-ce le Dieu des désastres, 
Le Sabaoth irrité, 
Qui lapide avec des astres 
Quelque soleil révolté ?
 
                                                                                                            Victor Hugo
 

 

 


 


 

 

 

 

 
 

 

 

 

Nuits d'Etoiles
 
 

    La nuit jette sur la dune
    Ses diamants comme un roi.
    Elle est blanche comme toi,
    Sous les doux rayons de lune.

    Tes yeux, ô magicienne,
    Confondent leur ciel obscur
    Avec l'implacable azur
    De la mer Tyrrhénienne.

    Mille fleurs s'épanouissent
    Près de son riant bassin,
    De même que sur ton sein
    De folles roses fleurissent.

    Elle sait, la Nuit sacrée,
    Mère des enchantements,
    De quels épouvantements
    J'ai l'âme encor déchirée.

    O saphir! azur sans voiles !
    O calme délicieux !
    La mer est comme les cieux
    Resplendissante d'étoiles.

    Mais de ta bouche fleurie,
    Pour calmer ce mal cuisant
    Tu me chuchottes doucement 

    Que ma blessure est guérie.

                                                                                     Théodore de Banville, février 1861, tiré de Améthystes (1863)


 

 

 
 
 

 

 

 
 

 

 
 
 
 

La Voie lactée (extraits)

 

 

    Déesse, dans les cieux éblouissants, la Voie
    Lactée est un chemin de triomphe et de joie,
    Et ce flot de clarté qui dans le firmament
    Jette parmi l'azur son blanc embrasement
    Semble, dans sa splendeur en feu qui s'irradie,
    Produit par un foyer unique d'incendie.
    Mais quand notre regard dans l'éther empli d'yeux
    Monte vers l'Océan céleste que les Dieux
    Font rouler des Gémeaux de flamme au Sagittaire,
    Il y voit flamboyer des astres dont la terre
    Admire en pâlissant la sereine splendeur,
    Et dans le vaste flot sacré dont la candeur
    Éclate et de la nuit blanchit les sombres voiles,
    Il voit s'épanouir des millions d'étoiles. (...)

                                                                                                         Théodore de Banville


 

 

 

 

 

Voie Lactée
 
 
 

 

 

 
 

 
 

 

 
Voie Lactée
 
 
 

 

 
 
 

La Voie lactée est une grande galaxie spirale, dont la structure a été découverte en 1951 grâce à la radioastronomie. Au centre se trouve un noyau brillant appelé bulbe, d’environ 10 000 années-lumière de diamètre, d’où partent des bras spiralés qui forment un immense disque aplati de 100 000 années-lumière de diamètre et d’une épaisseur de 3 000 à 1 000 années-lumière environ.

 

Bulbe et disque sont entourés par une région de forme sphérique appelée le halo, dont le diamètre est estimé à 300 000 années-lumière. Ce halo contient de nombreux amas d’étoiles situés principalement au-dessus ou en dessous du disque. Toutefois, ce halo (comme le centre de la Voie lactée) n’est pas directement visible en raison de la poussière interstellaire. Son étude est par conséquent réalisée au moyen de détecteurs infrarouges et de radiotélescopes.

 

  La Voie lactée est la galaxie à laquelle appartient le système solaire. On la désigne couramment comme la Galaxie, avec un G majuscule.

   Il s’agit d’une galaxie spirale semblable à la Galaxie d’Andromède. Sa forme générale est un disque de 80 000 années lumières de diamètre comportant un bulbe central. Le bulbe est entouré d’un halo sphérique de faible densité de 100 000 al de diamètre. Elle contient environ 140 milliards d’étoiles dont le Soleil.

   Le centre galactique abrite un objet compact de très grande masse qui est un trou noir supermassif dont la masse est égale à 4 millions de fois celle du Soleil.

   La Galaxie est composée de plusieurs bras spiraux.

 
  • Bras de Persée
  • Bras de la Règle et du Cygne
  • Bras écu-Croix
  • Bras Sagittaire-Carène
  • Bras d’Orion

 

   Le système solaire est situé dans le bras d'Orion. Il se trouve proche de la périphérie à environ 28 000 années-lumière du centre galactique, et à 50 al du plan équatorial. Il fait le tour de la Galaxie en 250 millions d'années. Le système solaire aurait donc effectué entre 20 et 21 révolutions galactiques depuis sa formation voici 4,55 milliards d’années. En même temps, il oscille de part et d'autre du plan galactique avec une période de 66 millions d'années.

Il traverse ce plan toutes les 33 millions d'années.

 

   La Voie lactée appartient à un groupe de galaxies simplement appelé Groupe local.

Il comprend deux grandes galaxies : la Voie lactée et la galaxie d’Andromède, ainsi que quelques objets intermédiaires et plus de 25 galaxies naines.

Le Groupe local est organisé suivant deux sous-groupes, chacun centré sur la Voie lactée et M31 respectivement. Le Groupe local fait lui-même partie d’une structure plus vaste, un amas de galaxies appelé amas de la Vierge. Cet amas est lui même au centre d’une structure plus large, un superamas, appelé pour cette raison superamas de la Vierge, ou superamas Local.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Belle Nuit Etoilée......

 


 

 

 

 
 


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posté le dimanche 11 août 2013

La tête dans les Etoiles

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nuit .des .EtoileS.

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                  La grande fête de l'astronomie

 

 

 

Les Nuits des étoiles 2013 auront lieu les 9, 10 et 11 août 2013.

Partout en France et dans plusieurs pays d’Europe et d'Afrique, des centaines de sites vous accueilleront à nouveau pour contempler la voûte céleste.

Les organisateurs

s’attachent à renouveler chaque année une manifestation gratuite, ouverte à tous, dans l’esprit d’un partage des connaissances et d’une découverte du ciel pour tous.

Rendez-vous sur le site d’observation le plus proche de chez vous.

 

 

 

 

Les distances dans l'Univers : le thème 2013

 

 

 

 

 

 Après 21 h, au coucher du Soleil des 9, 10 et 11, il est temps de se rendre sur son site d’observation, d’observer les derniers rayons du Soleil qui disparaissent sous l’horizon nord-ouest. Profitez-en pour « mesurer » la taille apparente de notre étoile en essayant de le cacher derrière votre petit doigt bras tendu : le disque du Soleil est identique à celui de la Lune (soit ½ degré) ! Avant qu'ils ne se couchent à leur tour, deux astres sont à observer sur l'horizon ouest : un fin croissant lunaire et l'étoile du berger qui n'est autre que la planète Vénus, à la forme gibbeuse en cette période.

 

 Le crépuscule installé – vers 22h – les « 3 belles d’été », Véga, Déneb et Altaïr, se dévoilent au zénith, alors que la planète aux célèbres anneaux, Saturne, plonge vers l’horizon Ouest. Promenez vos yeux dans le ciel et allez à leur rencontre ! 
Une fois qu'il fait vraiment nuit – vers 23h – débute une balade touristique au travers des constellations de la Voie Lactée, de Cassiopée au Scorpion, en passant par le Cygne et le Sagittaire… C’est aussi à cette heure de la nuit que l’on peut commencer à observer les premières étoiles filantes à l’oeil nu, les fameuses Perséides dont le pic d’activité est attendu dans cette période.

 

 


Carte du Ciel

 


 

 

   Les Larmes du Saint Laurent

 

 

Du 17 juillet au 24 août, la Terre croisera, comme chaque été, la trajectoire d’un essaim de poussières échappées de la comète Swift-Tuttle.
L’activité, c’est-à-dire le nombre d’étoiles filantes auquel l’essaim donne lieu, est variable selon les années.
En cette période ordinaire, on signale 110 météores à l’heure le soir du maximum (le 12 août pour l'année 2013). 
Lorsqu’elles entrent dans l’atmosphère terrestre, ces poussières sont visibles sous forme de traînées lumineuses très brillantes : ce sont les étoiles filantes, appelées « météores » par les astronomes.
Petits objets solides, cailloux rocheux ou poussières minuscules, les météores voyagent parfois en essaims, espacés, entre eux, de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres. Ils déboulent à une vitesse de l’ordre de 210 000 km à l’heure dans l’atmosphère terrestre et se consument alors. En pénétrant dans l’atmosphère, leur température s’élève à 2000°C, produisant les traînées lumineuses, les micrométéorites, que l’on peut admirer à l’œil nu. Les Perséides s’illuminent vers 115 km d’altitude pour s’éteindre vers 90 km en moyenne.


 

 

 

 

 Y aura-t-il beaucoup d'étoiles filantes ?

 
 
 L'événement s'appelait à l'origine laNuit des étoiles filantes en raison de la période des Perséides, durant laquelle le nombre d'étoiles filantes traversant le ciel est particulièrement élevé.
Chaque année, de nombreuses étoiles filantes peuvent être observées de mi-juillet à fin août, le maximum étant atteint le 12 août. Autrement dit, même après les Nuits des étoiles, ça continue de plus belle !
Pour en profiter, il suffit de s'étendre par terre ou sur un transat et de contempler une large portion de ciel. En restant attentif 10 minutes, vous êtes quasiment assurés de voir une ou plusieurs étoiles filantes.
Le nombre maximum d'étoiles filantes par heure est estimé à une centaine. Vous serez également surpris de constater que le ciel est régulièrement parcouru par des satellites artificiels, qui ressemblent à des étoiles qui défilent lentement dans le ciel
 
 

 

étoile filante et Voie Lactée

 Etoile filante des Perséides, près de la Voie Lactée.

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Concentré de matière

 

Dans notre galaxie, la Voie Lactée, qui contient des centaines de milliards d’étoiles, de nouvelles étoiles naissent en permanence dans des cocons de gaz et de poussière. Les « pouponnières d’étoiles » sont d’immenses nuages de gaz pouvant atteindre une centaine d’années-lumière de diamètre et contenant de l’alcool, de l’ammoniaque, de la vapeur d’eau, du monoxyde de carbone et surtout de l’hydrogène. C’est ce gaz très raréfié, contenant quelques centaines d’atomes et molécules par litre, qui engendre les objets massifs que sont les étoiles.
 

Le nuage se décompose en fragments sous l’influence de grands mouvements turbulents. Les fragments se condensent ensuite sous l’effet de leur propre gravité. La pression interne du gaz ralentit toutefois cette contraction, et maintient tout d’abord un certain équilibre. À un certain point, l’équilibre se rompt et chaque fragment de nuage s’effondre rapidement sur lui-même sous l’action de son propre poids pour former un embryon d’étoile au centre. L’embryon grossit ensuite en attirant une grande partie de la matière qui l’entoure. Lorsque toute cette matière est consommée, l’embryon d’étoile continue à se contracter sous l’effet de la gravité et sa température interne augmente jusqu’à amorcer les réactions nucléaires de fusion de l’hydrogène en hélium.
Une étoile est née.
 
 
 

 

 

 

 

 

 NGC 3370 ET SES ENVIRONS

 

 

 

 

  NGC 6946


 Depuis notre point de vue, dans la galaxie de la Voie lactée, NGC 6946 nous apparaîtvue de face. Cette grande et belle galaxie spirale est située à quelque 10 millions d’années-lumière, derrière un voile d’étoiles en premier plan, dans la haute et lointaine constellation de Céphée.

Si on part du brillant noyau en suivant les bras spiraux fragmentés qui s’en détachent, les couleurs connaissent un changement frappant, passant du jaune des vieilles étoiles du centre de la galaxie au bleu des amas de jeunes étoiles, en passant par le rouge des régions de formation d’étoiles.

NGC 6946 est également brillante en infrarouge et riche en gaz et en poussières, montrant un taux élevé de naissances et de morts stellaires.

En fait, depuis le début du 20eme siècle, pas moins de 9 supernovae, qui correspondent à la mort explosivedes étoiles massives, ont été découvertes dans NGC 6946. Mesurant près de 40 000 années-lumière de diamètre, NGC 6946 est également connue sous le nom degalaxie du Feu d’Artifice.

Ce remarquable portrait cosmique a été tiré à partir d’images du télescope Subaru de 8,2 mètres installé au sommet du Mauna Kea.

 

 

 

 

  Voisinage de la Nébuleuse de Cone

 

 

 

 On rencontre d'étranges formes et textures dans le voisinage de la nébuleuse du Cône. Les formes insolites sont dues à la fine poussière interstellaire réagissant de façon complexe avec la lumière énergétique et les gaz chauds expulsés par les jeunes étoiles.

La plus brillante des étoiles sur la droite de l'image ci-dessus est S Mon. La région située juste en dessous a été surnommée la nébuleuse de la fourrure de Renard pour ses couleurs et ses structures. La lueur bleue entourant directementS Mon provient de réflexions, là où la poussière environnante réfléchit la lumière de l'étoile brillante. La lueur rosée qui baigne la totalité de la région résulte non seulement de la réflexion par la poussière, mais aussi de l'émission de l'hydrogènegazeux ionisé par la lumière des étoiles. S Mon fait partie d'un jeune amas ouvertappelé NGC 2264, situé à environ 2500 années-lumière de la Terre en direction de laconstellation de la Licorne ( Monoceros en latin). L'origine de la forme étonnante de la Nébuleuse du Cône, visible à l'extrême gauche, demeure un mystère.

 

 

 

 

 

 

  Voie Lactée Monument Valley usa
 
 
 
 

 
 
 

 

.BONNE PROMENADE DANS LES CIEUXCE SOIR, ET ENCOR PENDANT QUELQUES JOURS D'AOUT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le jeudi 08 août 2013

Source des cascades......


 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Douceur. des . Rivieres
 
 
 
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Le Coeur des Hommes jamais  ne pourra égaler l 'immens beau de la Nature !
                                                                                                                                                                    Lynablue 
 
 

 
Eau source de vie 
 
 



Le Chant de l ' Eau

 

 

L'entendez-vous, l'entendez-vous
Le menu flot sur les cailloux ?
Il passe et court et glisse
Et doucement dédie aux branches,
Qui sur son cours se penchent,
Sa chanson lisse.

Là-bas,
Le petit bois de cornouillers
Où l'on disait que Mélusine
Jadis, sur un tapis de perles fines,
Au clair de lune, en blancs souliers,
Dansa ;
Le petit bois de cornouillers
Et tous ses hôtes familiers
Et les putois et les fouines
Et les souris et les mulots
Ecoutent
Loin des sentes et loin des routes
Le bruit de l'eau.


Aubes voilées,
Vous étendez en vain,
Dans les vallées,
Vos tissus blêmes,
La rivière,
Sous vos duvets épais, dès le prime matin,
Coule de pierre en pierre
Et murmure quand même.
Si quelquefois, pendant l'été,
Elle tarit sa volupté
D'être sonore et frémissante et fraîche,
C'est que le dur juillet
La hait
Et l'accable et l'assèche.
Mais néanmoins, oui, même alors
En ses anses, sous les broussailles
Elle tressaille
Et se ranime encor,
Quand la belle gardeuse d'oies
Lui livre ingénument la joie
Brusque et rouge de tout son corps.

Oh ! les belles épousailles
De l'eau lucide et de la chair,
Dans le vent et dans l'air,
Sur un lit transparent de mousse et de rocailles ;
Et les baisers multipliés du flot
Sur la nuque et le dos,
Et les courbes et les anneaux
De l'onduleuse chevelure
Ornant les deux seins triomphaux
D'une ample et flexible parure ;
Et les vagues violettes ou roses
Qui se brisent ou tout à coup se juxtaposent
Autour des flancs, autour des reins ;
Et tout là-haut le ciel divin
Qui rit à la santé lumineuse des choses !


La belle fille aux cheveux roux
Pose un pied clair sur les cailloux.
Elle allonge le bras et la hanche et s'inclina
Pour recueillir au bord,
Parmi les lotiers d'or,
La menthe fine ;
Ou bien encor
S'amuse à soulever les pierres
Et provoque la fuite
Droite et subite
Des truites
Au fil luisant de la rivière.

Avec des fleurs de pourpre aux deux coins de sa bouche,
Elle s'étend ensuite et rit et se recouche,
Les pieds dans l'eau, mais le torse au soleil ;
Et les oiseaux vifs et vermeils
Volent et volent,
Et l'ombre de leurs ailes
Passe sur elle.


Ainsi fait-elle encor
A l'entour de son corps
Même aux mois chauds
Chanter les flots.
Et ce n'est qu'en septembre
Que sous les branches d'or et d'ambre,
Sa nudité
Ne mire plus dans l'eau sa mobile clarté,
Mais c'est qu'alors sont revenues
Vers notre ciel les lourdes nues
Avec l'averse entre leurs plis
Et que déjà la brume
Du fond des prés et des taillis
S'exhume.

Pluie aux gouttes rondes et claires,
Bulles de joie et de lumière,
Le sinueux ruisseau gaiement vous fait accueil,
Car tout l'automne en deuil
Le jonche en vain de mousse et de feuilles tombées.
Son flot rechante au long des berges recourbées,
Parmi les prés, parmi les bois ;
Chaque caillou que le courant remue
Fait entendre sa voix menue
Comme autrefois ;
Et peut-être que Mélusine,
Quand la lune, à minuit, répand comme à foison
Sur les gazons
Ses perles fines,
S'éveille et lentement décroise ses pieds d'or,
Et, suivant que le flot anime sa cadence,
Danse encore

   Et danse.

 

 

                                      Emile VERHAEREN

                      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Petite cascade


Nymphe, se revêtant toujours
de ce qui la dénude,
que ton corps s'exalte pour
l'onde ronde et rude.

Sans repos tu changes d'habit,
même de chevelure ;
derrière tant de fuite, ta vie
reste présence pure.

 

                                     Rainer Maria Rilke

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 LA SOURCE

 

 

 

Voici jaillir tes simples eaux,
Extase encore des ténèbres ;
Au pied d’un saule une fenêtre…
Et c’est la mer et ses vaisseaux.

L’anguille qui déjà repart
Promène un songe dans l’espace ;
Jusqu’aux frontières des Sargasses,
Elle aimera dans ton miroir.

Tu roules les saisons du cœur,
Belle avalanche des vallées,
Neige lascive délivrée
Des hauts sommets de ton bonheur.

Tu viens de plus loin que le vent,
Que l’ombre et ses troupeaux nomades ;
Mais tu sais bien que ta croisade
Est vanité sur l’océan.

Au pied d’un saule, ô simples eaux,
Rêvez quand même de vaisseaux.

                                                                                Edmond VANDERCAMMEN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ni dans l'air, ni au milieu de l'océan
ni dans les profondeurs des montagnes ,
ni en aucune partie de ce vaste monde ,
il n'existe de lieu ou l'être humain
puisse échapper aux conséquences de ses actes.

                                                                                    Bouddha

 

 

 

 

 

Notre esprit est roche notre cœur est ruisseau
n'est il pas étrange que la plupart d'entre nous
choisissent de recueillir l'eau
plutôt que de la laisser couler.

                                                                            Khalil Ghibran
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La beauté de la Nature à l'état pur ! une grande lecon de vie .....à méditer....

 

 

 


 

 

 

 

 


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posté le samedi 03 août 2013

Comme une larme...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partir...........

 

 

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Jour de Juillet , ce sont fermés à jamais ,  ses blancs volets,

Le soleil que tu aimais tant, ne dansera plus sur ces gets ,

Le chant des oiseaux est devenu si discret, presque muet,

Ton balcon fleuri qui chaque matin les acceuillait ,

Ainsi que l'écureuil furtif qui s'y promenait,

A son goût son repas il trouvait,

Ces moments de vie t'accompagnaient et te plaisaient,

 

 

Jour de Juillet , porte close au loquet muet,

Ta maison , ton écrin de vie qui rassurait,

Les repas joyeux, animés  qui s'y déroulaient,

Cette ambiance chaude et maternelle qui y règnait ,

Ces odeurs de bon repas que l'on sentait,

Ces plaisirs , ces sentiments que tu partageais

Maintenant ils se sont tus à jamais,

 

 

Jour de Juillet  ,comme une larme ,  comme un reflet,

Tu resteras en nous  à tout jamais,

Avec justesse et tendresse tu nous guidais,

Dans les ramures de tes mots on se balancait,

Qu'adviendra-t-il désormais ...

Du calme et du vide qui effraie..

.Comme un voilier sans brise, comme un jour sans lumière ?

 

 

Jour de Juillet, comme une larme , comme une plaie,

Ton coeur est maintenant en paix, Nous étions là tout près,

A chaque instant des mots ,des gestes douillets,

Depuis ces longs jours où tu souffrais et t'interrogeais,

Sur cepart inévitable qui nous blessait,

Toujours Présent à tes cotés avec respect,

Maintenant tu es le Lys de ces bouquets que tu aimais.......

 

 

Jour de Juillet , comme une larme , comme un bouquet,

Mille parfums , mille lumières et reflets,

Jailliront de ton âme en paix,

Tournenront les pages de ce feuillet,

 Sévanouieront tous les mauvais aspects ,

Tu habites maintenant les sommets

Et dans nos coeurs et nos pensées pour l'éternité.........

 

                                                                                                                                           .Lynablue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La beauté maternelle est trop sainte et trop pure Pour qu'on puisse la peindre en des mots profanés.

                                                                                                          Charles Lemercier 


Respecte en toute femme celle qui t'a porté

                                                                                     - Proverbe Arabe

 

 

 Amours de nos mères, à nul autre pareil.

                                                            Albert Cohen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Une femme est l'amour.

 

 

Une femme est l'amour, la gloire et l'espérance ;

Aux enfants qu'elle guide, à l'homme consolé,

Elle élève le cœur et calme la souffrance,

Comme un esprit des cieux sur la terre exilé

. Courbé par le travail ou par la destinée,

L'homme à sa voix s'élève et son front s'éclaircit ;

Toujours impatient dans sa course bornée,

Un sourire le dompte et son cœur s'adoucit.

Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine :

Bien longtemps à l'attendre il faut se résigner.

Mais qui n'aimerait pas, dans sa grâce sereine,

La beauté qui la donne ou qui la fait gagner ?

                                                                                                                                                                              Gérard de Nerval. (1808 - 1855)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une amère souffrance.

 

Non, quand bien même une amère souffrance

Dans ce cœur mort pourrait se ranimer ;

Non, quand bien même une fleur d'espérance

Sur mon chemin pourrait encor germer ;

Quand la pudeur, la grâce et l'innocence

Viendraient en toi me plaindre et me charmer,

Non, chère enfant, si belle d'ignorance,

Je ne saurais, je n'oserais t'aimer.

Un jour pourtant il faudra qu'il te vienne,

L'instant suprême où l'univers n'est rien.

De mon respect alors qu'il te souvienne !

Tu trouveras, dans la joie ou la peine,

Ma triste main pour soutenir la tienne,

Mon triste cœur pour écouter le tien.

                                                                   Alfred de Musset. (1810 - 1857)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 "Mieux vaut sourire que laisser partre sa tristesse"

                                                                                                         Jean Éthier-Blais

 

 

  " Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole ; le Temps rane les plaisirs. "
                                                                                                         Jean de la Fontaine
 
 
" La tristesse est causée par le mal présent ; la tristesse du bien passé est le regret.
                                                                                                               René Descartes -
 
 
"Rien n'est plus beau qu'unur penché sous la peine et qui trouve la force de se redresser. " 
                                                         Anne Barratin
 
 
" La peine est allégée quand la douleur s'épanche. " 
                    Publilius Syrus

 

 

 

 

 

 

                                       

 

 


Commentaires

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1. Zeb  le 05-08-2013 à 09:09:55

Un bien triste mois de juillet on dirait... un mois de souvenir et de recueillement.
Je te souhaite une fin d'été plus gaie, et de jolis moments à vivre et à partager avec tes proches.
Bises

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